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Présidentielle française : le terrorisme et les troubles en tête des menaces

Une note confidentielle des services de renseignement français et de la Direction centrale de la sécurité publique (DCSP) fait état d’une « menace djihadiste » jugée « constante et prégnante » lors du premier tour de l’élection présidentielle prévu dimanche 23 avril.

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Selon des informations, révélées samedi par Le Parisien, les rédacteurs de la note expliquent que « la présence policière durant l’ouverture des bureaux de vote est indispensable » et que « des prises de contact avec les présidents des bureaux de vote et la présence d’effectifs équipés devront être prévues lors des scrutins et jusqu’à la fin des dépouillements, ainsi que dans les préfectures, lieux de centralisation et de validation des résultats ».

Les autorités françaises ont décidé de renforcer la présence des forces de l’ordre avec des « restrictions de congés et des rappels (…) imposés durant l’ensemble de la période » de la présidentielle. Les services français craignent aussi les rassemblements et les violences en zones urbaines et dans certains quartiers sensibles après la publication des résultats de l’élection.

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Toutes les Directions départementales de la sécurité publique (DDSP), sans exception, ont fait part de leurs craintes de troubles à l’ordre public en cas de présence de partis politiques dits extrémistes au second tour de la présidentielle“, indique cette note. « Dans ce cas, des manifestations sont à envisager avec une quasi-certitude. Des mouvements d’extrême gauche, plus ou moins implantés, chercheront sans nul doute à organiser des manifestations dont certaines pourraient entraîner des troubles sérieux », poursuit-on.

Selon Le Parisien, des « patrouilles seront dédiées à la protection des bureaux de vote » et « des permanences judiciaires vont également être mises sur pied afin de gérer des gardes à vue en cas d’interpellations lors de rassemblements ou de manifestations ».

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