Économie

Prix de l’immobilier en Algérie : le fisc fixe un nouveau référentiel

La Direction générale des impôts (DGI) a publié, lundi 16 mai, un référentiel des prix de l’immobilier en Algérie relatif à la période biennale 2021-2022.

Le document en question reprend des fourchettes (valeur minimum et valeur maximum) de valeurs vénales immobilières (prix du marché), par wilaya, communes, zones et par type de biens.

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« La valeur vénale constitue le seul paramètre retenu par la législation fiscale en vigueur, en matière de transactions immobilières, pour la détermination de la base imposable aux droits d’enregistrement, à la taxe de publicité foncière et à l’impôt sur le revenu global (plus-values de cessions) », a souligné la DGI.

Cette valeur vénale (publiée dans le document) sera utilisée par l’administration fiscale “pour l’appréciation et le contrôle des valeurs déclarées au titre des transactions réalisées, en matière d’impôts et taxes précités, ainsi que pour l’évaluation des biens en matière d’Impôt sur la Fortune”, a indiqué la même source.

Les fourchettes de prix de l’immobilier en Algérie

La Direction générale des impôts explique que les fourchettes de prix, qui sont indiquées dans le référentiel en dinars et par mètre carré, ont été établies en fonction de trois critères.

Le premier est relatif à la “nature” de l’immeuble, à savoir s’il s’agit d’un immeuble individuel, d’un immeuble collectif ou semi-collectif, de locaux commerciaux ou locaux à usage professionnel, de hangars, de terrains nus, de terrains agricoles plains ou de terrains agricoles en pente .

Le deuxième concerne le “type” d’immeuble : standing, amélioré, économique, ou précaire.

Enfin, dernier critère retenu par la DGI pour déterminer les fourchettes de prix : la zone où se situe le bien immobilier (zone résidentielle, centre-ville, périphérique ou zone d’éloignement.

Les prix de l’immobilier à Alger, selon la DGI

A Alger, les prix moyens du mètre carré varient parfois du simple au triple en fonction du quartier.

Ainsi, selon la DGI, dans la commune de Rouiba, à l’est d’Alger, le prix du mètre carré pour un bien individuel de “standing” en zone résidentielle varie entre 170.000 DA et 204.000 DA.

Tandis qu’au centre de Rouiba, le prix du mètre carré d’un bien “amélioré” dans un immeuble collectif ou semi collectif est compris entre 115.000 DA et 138.000DA.

Dans la commune d’Alger-centre, le prix du mètre carré d’un bien individuel ” économique” en zone résidentielle est compris entre 190.000 DA et 218.000 DA.

Pour  ce qui est d’un bien dans un immeuble collectif ou semi collectif “de standing” en zone périphérique du centre-ville d’Alger, il faut compter entre 150.000 DA et 172.500 le mètre carré.

Il est à noter par ailleurs que le mètre carré d’un local commercial situé sur une artère hautement commerciale du centre-ville d’Alger varie entre 450.000 DA et 517.500 DA, selon la DGI.

Parmi, les communes où le mètre carré est le plus cher à Alger figurent Hydra, El Mouradia et Chéraga.

A Hydra, pour un bien individuel de standing en zone résidentielle, il faut compter entre  330.000 DA et 379.500 DA le mètre carré.

Pour un bien “économique” situé dans un immeuble collectif ou semi collectif en zone périphérique de la même commune, les prix varient entre 240.000 DA et 276.000 DA le mètre carré.

Toujours selon le fisc, le prix du mètre carré d’un bien individuel “amélioré“, situé au centre d’ El-Mouradia, est compris entre 285.000 DA et 327.750, tandis que pour un local commercial situé sur une artère moyennement commerciale d’une zone résidentielle de la même commune, le coût du mètre carré oscille entre 300.000 DA et 345.000 DA

A Chéraga, dans l’ouest d’Alger, la valeur du mètre carré pour un bien individuel de standing situé en zone résidentielle est comprise entre 275.000 DA et 330.000 DA. Dans la même commune, le prix du mètre carré pour un local commercial situé sur une artère hautement commerciale varie entre 385.000 DA et 462.000 DA.

Les prix de l’immobilier à Oran selon la DG

Comme à Alger, les prix du mètre carré à Oran varient significativement d’un quartier à l’autre.

Dans la commune de Bir El Djir (est d’Oran), le prix du mètre carré d’un bien de standing, en zone résidentielle, est compris entre 119.000 DA et 136.000 DA, tandis que pour un bien “amélioré ” dans un immeuble collectif ou semi collectif d’une zone périphérique de la même commune, le prix de mètre carré oscille entre 51.000 DA et 58.000 DA.

Le prix du mètre carré dans la commune d’Es Sénia, d’un bien “économique“, individuel, en zone résidentielle, se situe entre 68.000 DA et 78.000 DA. Le mètre carré d’un local situé sur une artère hautement commerciale du centre d’Es Sénia est quant à lui compris entre 91.000 et 104.000 DA.

A travers la publication de ce référentiel des prix de l’immobilier, la Direction générale des impôts a indiqué vouloir “assurer plus de transparence“. Elle précise que les prix publiés feront l’objet d’une actualisation périodique et de diffusion au niveau du site web de la DGI, “en fonction des évolutions pouvant affecter le marché de l’immobilier”.

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