Société

Que cache le phénomène des piqûres d’enfants devant les écoles ?

Un phénomène mystérieux, qui est celui de piquer à l’aiguille des enfants, est constaté ces derniers jours aux abords des écoles et des collèges en Algérie.

Plusieurs élèves ont été victimes de piqûres  d’aiguille, généralement par des individus en voiture roulant à une certaine vitesse ou bien par des femmes vêtues de voile intégral, de sorte à ce qu’elles ne soient pas reconnues par des témoins.

Il s’agit d’une attitude étrange difficile à expliquer de manière logique et rationnelle. Dans quel but un homme ou une femme piquerait avec une aiguille un collégien ou une fille âgés de 12, 13 voire 15 ans ?

« Je ne sais pas de quoi il s’agit. Au début j’ai cru que c’était peut-être de la drogue dans le but de rendre les enfants accros pour vendre facilement par la suite mais on me dit qu’il peut s’agir d’un procédé de sorcellerie », confie un parent d’élève inquiet à TSA.

Y a-t-il un lien entre ce phénomène et la sorcellerie ? Dans un reportage, Ennahar TV avait déjà fait état il y a deux semaines de la présence d’une femme portant un voile intégral qui a semé la terreur à Ain Defla devant les collèges et les écoles primaires.

La femme en question abordait les enfants pour les piquer à l’aiguille. Un petit garçon, visiblement sous le choc, montre d’un geste comment sa main a été piquée à l’aiguille par la mystérieuse femme.

« Elle est venue vers moi et elle m’a piqué dans ma main puis elle s’est enfuie », raconte le petit Wael qui affirme qu’elle lui a demandé comment s’appelaient ses parents.

Piqûre à l’aiguille des enfants : un lien avec la sorcellerie ?

À Constantine, un petit garçon est hospitalisé en observation pour déterminer si l’aiguille avec laquelle il a été piqué par une inconnue contient une substance dangereuse, selon Ennahar TV. Plusieurs cas de ce genre ont été signalés dans différentes wilayas du pays.

À Chlef, la gendarmerie nationale a procédé ce mardi 28 février à l’arrestation de trois femmes âgées entre 30 et 60 ans qui ciblaient les enfants devant les écoles avec le même procédé et avec d’autres moyens, rapporte El Khabar.

Lors de cette opération, les éléments de la gendarmerie ont saisi 200.000 dinars et des objets utilisés dans l’activité comme des boucles d’oreilles subtilisées aux élèves collégiennes et aux écolières. Les suspectes utilisaient une voiture pour se déplacer entre les écoles et les collèges.

Les trois suspectes qui sont connues des services de police et qui ont des antécédents de sorcellerie, ont été présentées devant la justice comme le veulent les procédures d’usage.

Pour le moment, les autorités n’ont pas communiqué sur ce phénomène qui touche les enfants et qui commence à prendre de l’ampleur en Algérie.

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