Économie

Réouverture de l’usine Hyundai Algérie : sortie de la 1ère voiture

Les événements s’accélèrent depuis deux semaines dans le secteur automobile en Algérie. Après plusieurs années de fermeture totale, l’importation est de nouveau autorisée et la reprise de la production par les usines d’assemblage est devenue effective, dont celle de Hyundai en Algérie.

Au lendemain de l’annonce de sa réouverture, le coup d’envoi du début de la production est donné à l’usine Hyundai de Tiaret. Deux lignes de production ont été inaugurées.

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Le coup d’envoi a été donné ce jeudi 27 octobre par le wali de Tiaret, Ali Bouguerra, en compagnie du président de l’APW et de cadres de la société, indique la wilaya sur les réseaux sociaux.

Selon la wilaya, l’usine Hyundai Algérie permettra d’employer dans une première étape 186 travailleurs, soit 30% de l’ensemble des employés qui y travaillaient avant sa fermeture en 2020, après la décision du gouvernement de supprimer le dispositif d’importation des kits CKD/SKD destinés à l’assemblage de voitures en Algérie. Dans une année, le nombre d’employés atteindra 1400.

Hyundai Algérie : 70 véhicules par jour dans un premier temps

Toujours dans une première étape, deux lignes de production ont été ouvertes pour produire 70 véhicules par jour, avec l’objectif d’ouvrir 7 lignes et la production de 900 véhicules/jour pour un taux d’intégration de 40% dans trois ans, indique la même source.

Sur place, le wali a fait part de son accompagnement et de son soutien pour la réouverture de l’usine dans les meilleures conditions, conformément aux orientations des plus hautes autorités du pays pour la relance de l’investissement et la levée des entraves devant les investisseurs.

L’usine Hyundai Algérie appartenait à l’homme d’affaire Mahieddine Tahkout, poursuivi et condamné dans des affaires de corruption à partir de 2019. Sa réouverture a été annoncée dans la matinée de ce jeudi sur les ondes de la radio algérienne par Khaled Djaballah, directeur général de TMC, la société qui détient l’usine.

Les équipements nécessaires à la relance de la production sont prêts, a indiqué le responsable. Dans un premier temps, l’usine fonctionnera avec la matière première disponible pour l’assemblage de 2344 véhicules pour une durée de trois mois à une année, a-t-il précisé, ajoutant que la deuxième étape sera lancée en janvier prochain avec l’ouverture progressive des autres lignes de production. Hyundai Algérie peut produire 70 000 véhicules par an, a assuré M. Djaballah.

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