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Sommet arabe d’Alger : la Palestine, premier État invité par l’Algérie

Sommet arabe d’Alger : la Palestine, premier État invité par l’Algérie

En sa qualité d’envoyé spécial du président Abdelmadjid Tebboune, le chef de la diplomatie algérienne Ramtane Lamamra, a été reçu mardi 6 septembre au Caire par le président égyptien, Abdelfattah Al-Sissi.

M. Lamamra était porteur d’une invitation du président Tebboune au chef d’État égyptien pour participer au Sommet arabe qui se tiendra à Alger, les 1er et 2 novembre prochain.

Le président égyptien a exprimé son souci de « participer » et de « contribuer personnellement à soutenir » les efforts du président Abdelmadjid Tebboune pour la réussite du sommet arabe d’Alger, selon un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères publié ce mardi.

Mahmoud Abbas confirme sa participation

Les deux parties se sont félicitées de la « nouvelle dynamique » imprimée aux relations bilatérales à la lumière des décisions prises par les présidents Tebboune et Al-Sissi à l’occasion de la visite effectuée par le président algérien en Égypte, au début de l’année en cours, rappelle le communiqué des Affaires étrangères.

Lors de l’entrevue accordée par le président égyptien à M. Lamamra, les questions d’« intérêt commun » ont également été abordées tant dans la région arabe que sur la scène internationale et africaine, conclut le communiqué.

Lundi soir, Ramtane Lamamra a été reçu au Caire par le président de l’État de Palestine, Mahmoud Abbas, qui a confirmé lui aussi sa participation au Sommet d’Alger. La Palestine est le premier État à être invité par l’Algérie au sommet d’Alger, qui ne verra pas la participation de la Syrie.

Dimanche, le ministre syrien des Affaires étrangères, Faisal Mekdad, a en effet affirmé dans un entretien téléphonique avec son homologue algérien, Ramtane Lamamra, que son pays préférait que la question liée à la reprise de son siège au sein de la Ligue des États arabes « ne soit pas soulevée »,  et ce par souci « de contribuer à la consolidation de l’unité des rangs arabes face aux défis imposés par les développements actuels au double plan régional et international ».

Début août, la question de la participation de la Syrie au sommet d’Alger a été évoquée par le président Tebboune, lors de sa rencontre périodique avec la presse nationale. Le chef de l’État a déclaré que la présence de la Syrie (au sommet d’Alger) faisait l’objet d’une concertation entre les pays arabes.

« D’un point de vue juridique, la Syrie est considérée comme un des pays fondateurs de la Ligue arabe, et sa présence au Sommet serait tout à fait normale, mais d’un point de vue politique, il existe encore quelques différends », a-t-il précisé.

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