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Sommet du gaz d’Alger : la volatilité de la demande inquiète les pays exportateurs

Sommet du gaz d’Alger : la volatilité de la demande inquiète les pays exportateurs

La Déclaration d’Alger, qui a couronné les travaux du 7ᵉ Sommet des chefs d’État et de Gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), qui s’est tenu, samedi à Alger, sous la présidence du président de la République Abdelmadjid Tebboune, a mis en avant la détermination des membres du Forum à travailler pour parvenir à des marchés du gaz naturel équilibrés et fiables.

Dans la Déclaration d’Alger, lue par le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, devant les participants au Sommet, le GECF évoque « l’inquiétude face à la volatilité récurrente de la demande de gaz naturel qui affecte négativement la performance de l’économie mondiale », mettant en avant « la détermination (des pays membres) à travailler avec toutes les parties pour parvenir à des marchés du gaz naturel équilibrés et fiables », selon le compte rendu de l’agence officielle APS.

La Déclaration d’Alger souligne en outre « l’importance des contrats de gaz naturel à moyen et long termes, des prix équitables et stables du gaz naturel et des investissements viables dans le gaz naturel pour renforcer la sécurité énergétique et soutenir le développement de systèmes énergétiques résilients ».

Le document condamne « toutes les restrictions économiques unilatérales adoptées sans l’aval préalable du Conseil de sécurité des Nations Unies et l’application extraterritoriale des lois et des réglementations nationales à l’encontre des pays membres du GECF, lesquelles impactent négativement le développement et la commercialisation du gaz naturel et mettent en péril la sécurité des approvisionnements en gaz naturel ».

La Déclaration d’Alger souligne, par ailleurs, « le besoin impérieux de sécuriser la demande et les approvisionnements et la nécessité d’une coopération internationale ouverte et transparente pour protéger les infrastructures sensibles de gaz naturel et renforcer leur résilience aux catastrophes naturelles, aux incidents techniques et aux menaces d’origine anthropique, y compris l’utilisation malveillante des technologies de l’information et de la communication ».

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