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Soolking révèle de nouvelles facettes de son parcours

Soolking révèle de nouvelles facettes de son parcours

Depuis le succès phénoménal de son titre « La Liberté », sorti en 2019, le rappeur algérien Soolking a enchaîné les tubes. Véritable machine à succès, il est aujourd’hui l’artiste francophone le plus écouté dans le monde, selon le Centre national français de la musique.

Revenant sur son parcours dans un entretien accordé au média Melty, l’artiste algérien, a expliqué que « la musique n’a pas de codes, ni de lois. Ça vient comme ça. Il faut travailler. «

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« En Algérie, je chantais, mais je ne me prenais pas au sérieux. »

En 2022,  Soolking a franchi une nouvelle étape dans sa carrière. Après avoir sorti son titre « Suavemente », qui a caracolé en tête des hits parades dans de nombreux pays, il a entamé au printemps dernier une tournée musicale en Amérique du nord. Une tournée qui l’a mené, entre autres, à New-York, Washington, Chicago et Montréal.

Mais malgré son succès, Soolking dit se considérer » juste comme un artiste qui fait de la musique à qui veut bien l’écouter. »

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Sollking est né et a grandi en Algérie. Fils d’un musicien, un batteur dans un groupe de musique, le rappeur algérien a baigné dans la musique dès son plus jeune âge. Mais ce n’est qu’une fois arrivé en France, en 2008, qu’il a réellement pu percer dans ce domaine.

« Avant j’étais danseur, acrobate. J’ai fait également des arts martiaux et je jouais à la batterie dans un groupe. J’ai ensuite commencé à chanter et à rapper », a-t-il dit.

« En Algérie, je chantais, mais je ne me prenais pas au sérieux. Quand je suis arrivé en France, les gens m’ont dit que ce que je faisais était bien. C’est là que j’ai commencé à me prendre un peu au sérieux en tant que chanteur », a ajouté Soolking.

Au sujet de sa méthode de travail, l’artiste algérien, qui a enchaîné les succès ces deux dernières années, livre sa recette. « Je travaille au feeling. Ce qui fait 90% des productions, ce sont les accords. Il faut trouver le bon mélange d’accords et les bons instruments. Après je passe à la mélodie vocale et à l’écriture des textes. »

Soolking, un artiste universel

Soolking se revendique comme un artiste universel. « Je n’ai pas un style à moi. Quand on arrive au studio (avec son équipe), on ne sait pas où on va. C’est au feeling qu’on bosse. On fait des mélodies, des rythmiques. »

Selon lui, les clés du succès sont le « travail et se remettre en question constamment, que ce soit sur scène ou en studio. »

Sollking, qui dit être fier d’être resté fidèle à lui -même et à son entourage, tient toutefois à souligner que « c’est dur de garder la tête sur les épaules quand on a autant de succès). »

Il lance un dernier message à tous ceux qui voudraient se lancer dans la musique: » Il faut toujours croire à ce que l’on fait et montrer aux gens que l’on croit à ce que l’ont fait, pour que eux même y croient. J’espère que vous avez compris. Vous avez six heures (pour plancher sur la question) », a-t-il dit en souriant.

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