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Spéculation sur l’huile de table : des commerçants pris la main dans le sac

Spéculation sur l’huile de table : des commerçants pris la main dans le sac

Une nouvelle crise de l’huile de table sévit depuis quelques jours en Algérie. Subventionné par l’État, ce produit de large consommation s’est raréfié dans les magasins depuis fin septembre, mais la pénurie ne s’est pas installée dans la durée.

Les services de lutte contre la spéculation et le stockage illégal de l’huile de table ont mené des opérations sur le terrain pour lutter contre les spéculateurs qui profitent des tensions sur la distribution de ce produit pour augmenter les prix.

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Au marché de gros de Semmar dans le sud d’Alger, des commerçants ont été pris la main dans le sac par des contrôleurs du ministère du Commerce, avec des stocks injustifiés de l’huile de table et de lait en brique qui connaît une pénurie, en raison de la fermeture de l’usine Candida Algérie, faute de poudre de lait.

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Certains commerçants ont expliqué avoir acheté de l’huile de table en « deuxième ou troisième main » en raison des problèmes de disponibilité sur le marché.

Spéculation sur l’huile de table

« Ce commerçant stocke ce produit (huile de table) en temps de crise. Il prétend qu’il n’a pas d’ordinateur pour facturer, alors que nous avons vérifié que la machine fonctionne normalement. Ce commerçant est un spéculateur », a expliqué au micro de l’ENTV Zahra Hamrouche, inspectrice du commerce à la circonscription administrative de Bir Mourad à Alger.

Ce commerçant dont la marchandise objet de la spéculation a été saisie sur place sera poursuivi en justice et risque la prison. « La sortie d’aujourd’hui a été ponctuée par la saisie de 12500 litres d’huile de table et de la farine », a indiqué Amel El Hachemi, de la sûreté de la wilaya d’Alger, qui a accompagné les contrôleurs du ministère du commerce lors de cette opération menée mercredi 5 octobre.

La loi sur la spéculation qui a été promulguée en janvier dernier punit sévèrement les spéculateurs de produits alimentaires de base. Elle stipule dans son chapitre relatif aux dispositions pénales que la spéculation illicite est punie d’un emprisonnement de trois à dix ans et d’une amende de 1.000.000 DA à 2.000.000 DA.

Le texte prévoit une peine d’emprisonnement de 10 ans à 20 ans et une amende de 2.000.000 DA à 10.000.000 DA contre les auteurs de la spéculation sur les céréales et leurs dérivés, les légumes secs, le lait, les légumes, les fruits, l’huile, le sucre, le café, les carburants et les produits pharmaceutiques.

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