Le groupe Stellantis continue de renforcer ses positions en Algérie. Depuis le lancement des activités de sa marque Fiat le 19 mars 2023 sur le marché algérien, le groupe automobile franco-italo-américain a franchi plusieurs étapes, dont l’achèvement en décembre dernier de son usine d’assemblage à Tafraoui près d’Oran.

Cette usine est dédiée au montage de plusieurs modèles de la marque italienne, dont la légendaire 500. Le 10 mars, Fiat a dévoilé la première 500 Hybrid assemblée en Algérie. En 2023, la marque italienne a livré 60.000 véhicules. Un record.

Fiat a bien profité de la réouverture du marché automobile algérien après plusieurs années de fermeture totale aux importations de voitures neuves et d’occasion. En 2023, la marque italienne était pratiquement seule sur le marché algérien.

Au lendemain de la sortie de la première Fiat 500 Hybrid de son usine d’Oran, le groupe Stellantis a annoncé ce mardi le lancement des travaux d’agrandissement de son usine en Algérie. L’annonce a été faite par Samir Cherfan, directeur général des opérations de Stellantis Moyen-Orient et Afrique.

Stellantis lance l’extension de son usine en Algérie avec « deux ans d’avance sur le calendrier »

Le lancement des travaux d’extension de l’usine d’Oran a été fait avec « deux ans d’avance sur le calendrier » du groupe automobile qui comprend plusieurs marques dont Peugeot, Citroën, Fiat, DS, Jeep et Alfa Romeo, a précisé Samir Cherfan.

Cet agrandissement vise à intégrer les « ateliers de peinture et de soudage de carrosserie des voitures » de Stellantis, selon le même responsable, et ce pour augmenter le taux d’intégration des véhicules assemblées en Algérie.

Cette extension devrait créer jusqu’à 2.000 emplois et contribuer au développement de l’industrie automobile algérienne, a indiqué Samir Cherfan qui n’a pas précisé le taux d’intégration qui sera atteint après l’achèvement des travaux d’agrandissement.

Le directeur général des opérations de Stellantis Moyen-Orient et Afrique a ajouté que l’extension de l’usine de Tafraoui permettra de porter sa capacité à 90.000 véhicules par an à partir de 2026, au lieu de 60.000 unités actuellement.