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Véhicules : en attente du cahier des charges, le marché à l’arrêt

Véhicules : en attente du cahier des charges, le marché à l’arrêt

Le marché automobile algérien est toujours à l’arrêt alors que la publication du nouveau cahier des charges relatif à l’importation des véhicules neufs se fait attendre.

Il y a un mois, le 9 octobre dernier, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a donné une instruction au gouvernement pour autoriser les Algériens à importer avec leur propre argent des véhicules de moins de trois ans.

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Il a également demandé d’autoriser les constructeurs automobiles étrangers à importer les véhicules pour les vendre en Algérie.

Le gouvernement a été chargé de faire un « suivi méticuleux et continu du processus de lancement d’une véritable industrie automobile en Algérie, dans les plus brefs délais ».

Le marché des véhicules toujours plombé

Moins d’une semaine après, le jeudi 13 octobre, l’Algérie signait un accord-cadre avec le groupe Stellantis pour l’implantation d’une usine d’assemblage de la marque Fiat à Oran. Quelques jours après, c’est l’usine Hyundai qui reprend ses activités à Tiaret.

Ces annonces ont fait l’effet d’une bombe sur le marché automobile algérien où les prix des voitures d’occasion ont atteint des valeurs astronomiques, faute d’offre suffisante.

Le 23 octobre, lors d’une réunion du Conseil des ministres, le président Tebboune a demandé au gouvernement de publier le nouveau cahier des charges de l’activité d’importation de véhicules neufs dans un « délai d’une semaine ».

Deux semaines après, le document en question n’est toujours pas publié pour des raisons inconnues. Le gouvernement n’a donné aucune explication sur ce retard.

En attendant, le marché automobile reste plombé. Les acheteurs n’achètent pas, les revendeurs ne vendent pas. La raison de cette situation est l’attente de nouvelles baisses des prix pour les premiers et les interrogations sur une relance du marché pour les seconds.

« On ne comprend plus rien à ce qui se passe. Vous avez acheté un véhicule à deux millions de dinars, ils viennent vous donner 1,2 million. Personne ne peut accepter une telle perte », a dit un revendeur au micro de Dz News sur le marché automobile d’occasion d’Annaba. « Le marché est à l’arrêt », poursuit un autre. « Il n’y a ni ventes, ni achats », assure un troisième.

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