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VIDEO. Scènes désolantes dans les grottes féeriques à Tlemcen

VIDEO. Scènes désolantes dans les grottes féeriques à Tlemcen

En Algérie, des sites touristiques sont délaissés, mal entretenues et parfois livrés au vandalisme et à des comportements sauvages de la part de pseudo touristes. Les exemples sont nombreux.

De la cascade de Kefrida à Bejaia qui a été clochardisée, à la rivière du parc Taza de Jijel où un restaurateur a placé des tables pour servir ses clients les pieds de l’eau en passant par des ruines romaines qui se détériorent dans l’indifférence totale.

Aucune région n’échappe à ce laisser aller. A Tlemcen, une vidéo postée sur les réseaux sociaux a choqué les Algériens. On y voit un groupe de jeunes dans les grottes féeriques de Beni Add, faire la fête.

Des énergumènes sont même montés sur des stalagmites de la grotte  pour chanter et danser, dans ce lieu touristique qui devait être protégé de ce genre de visiteurs.

Les grottes féeriques de Ben Add qui culminent à 1200 m d’altitude est l’un des plus importants lieux touristiques à visiter dans la wilaya de Tlemcen. Elles datent de 65.000 ans et figurent dans les guides touristiques les plus réputés.

Ces grottes ont été fermées par l’armée coloniale durant la guerre de Libération pour empêcher les moudjahidine de les utiliser comme cache.

Elles ont été fermées à nouveau pendant les années 1990 à cause du terrorisme qui ensanglantait l’Algérie, avant d’être rouvertes au public en 2006, après une opération de restauration.

« Ces grottes, découvertes par des Berbères, comportent une galerie de plusieurs salles bien aménagées et disposent d’un éclairage naturel suffisant. Le visiteur a tout le loisir de remarquer l’extrême élégance des dessins naturels, fruits des mélanges entre stalactites et stalagmites… »,  expliquait Saïd Kazi, le responsable du Parc national de Tlemcen, à El Watan du 31 juillet 2018.

Ces grottes peuvent constituer un haut lieu touristique à visiter en Algérie et une source de revenus pour les habitants de la région. Mais comme tous les autres lieux touristiques du pays, elles souffrent du manque d’entretien et de surveillance de la part des autorités locales.

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