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VIDÉO : Un chauffard zigzague dangereusement sur l’autoroute

VIDÉO : Un chauffard zigzague dangereusement sur l’autoroute

Les accidents de la circulation sont de plus en plus fréquents, et plus violents en Algérie.

 L’état des routes et des véhicules peut en partie expliquer cette hécatombe.

Mais le comportement irresponsables de certains chauffards constitue l’une des causes principales à l’origine des drames routiers.

Par leurs manœuvres dangereuses, ils mettent non seulement leur propre vie en danger mais aussi celle des autres usagers.

Lancés à grande vitesse, ils ne se couvrent aucunement de scrupules quand ils zigzaguent sur les voies express quitte à frôler de près les véhicules qui sont devant eux.

La page Info Trafic Algérie (ITA) a diffusé une vidéo du conducteur d’une Seat Ibiza, lancé à vive allure sur l’autoroute entre Alger et Boumerdès.

Le chauffard ne se contente pas de rouler vite, il double les voitures devant lui, tantôt sur la droite tantôt sur la gauche, dans une manœuvre absurde et irrationnelle quand on sait qu’un tel comportement peut causer un carambolage mortel.

Accélérer pour arriver plus tôt à destination ? La Gendarmerie nationale, à travers sa page Tariki de sensibilisation à la sécurité routière, se fait fort de tordre le coup à certaines croyances.

Parmi lesquelles, le gain de temps supposé que les amateurs de l’excès de vitesse croient gagner en roulant vite n’est que minime.

En conduisant à une grande vitesse, le champ de vision se réduit considérablement et la distance de freinage, en cas d’obstacle, diminue substantiellement.

 Malgré les mises en garde et les campagnes de sensibilisation, mais aussi les mesures coercitives contre les auteurs d’infractions au Code de la route, rien ne semble dissuader les chauffards.

« Nous assistons à des accidents spectaculaires et qui font froid dans le dos », admettait récemment Rachid Ghezli Commissaire divisionnaire, sous-directeur de la prévention et de la sécurité routière à la DGSN, sur la Radio nationale.

Devant cette hécatombe routière, les autorités veulent frapper encore plus fort.

Ainsi, lors du Conseil des ministres du 11 septembre dernier, le président Abdelmadjid Tebboune a affirmé que les accidents de la route exigeaient « une solution coercitive compte tenu des proportions qu’a pris ce phénomène récemment ».

Il a préconisé l’application des peines « les plus lourdes pour les cas de non-respect avéré du Code la route », une infraction qualifiée de crime.

 Le chef de l’État a appelé à renforcer le contrôle technique des véhicules de transport tous les trois mois.

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