search-form-close
Yasmina Khadra règle ses comptes avec l’écrivain marocain Tahar Ben Jelloun

Yasmina Khadra règle ses comptes avec l’écrivain marocain Tahar Ben Jelloun

Yasmina Khadra continue de régler ses comptes avec ses adversaires. Après s’être plaint d’être « banni par les intellectuels algériens » et arabes en général, en accusant particulièrement les écrivains francophones algériens d’ « appartenir à la France », et avoir justifié sa décision d’occuper le poste de directeur général du Centre culturel algérien de Paris entre 2007 et 2014, il s’en prend à l’écrivain marocain Tahar Ben Jelloun. En une semaine, l’écrivain algérien à succès a multiplié les attaques, n’épargnant presque personne.

Dans un entretien à TV5 Monde, Yasmina Khadra, de son vrai nom Mohamed Moulessehoul, a décidé de dire ce qu’il pensait du lauréat du prix Goncourt 1987 pour « La Nuit sacrée ».  « Après vingt ans de silence, ne voyant personne s’assagir et tenter de renoncer à la vilénie, j’ai été contraint de dénoncer les manœuvres inqualifiables d’un écrivain que j’ai toujours respecté et qui s’est avéré être indigne de considération. J’ai nommé Tahar Benjelloun », a déclaré Yasmina Khadra.

Que reproche-t-il à l’écrivain franco-marocain, membre de l’Académie Goncourt ? « Je suis quelqu’un qui a été défiguré pendant vingt ans dans ce pays qu’on appelle la France », dénonce-t-il d’emblée.

| Lire aussi : Yasmina Khadra ouvre le feu sur Rachid Boudjedra

« Le courage ne connaît qu’un seul ennemi »

« Quand vous avez un écrivain de renom, connu dans le monde entier, prix Goncourt, membre influent de l’Académie Goncourt, qui s’appelle Tahar Ben Jalloun, qui raconte partout depuis 20 ans, de janvier 2001 jusqu’à ce matin, que je suis un imposteur, que ce n’est pas moi qui écrit mes livres, qu’il connait mon nègre. À travers ça, trouver toutes sortes de diffamations, d’affabulations, d’élucubrations les plus chimériques, alors j’ai écrit ce livre pour rassurer les miens, ceux qui apprécient mon travail, pour leur dire que vous êtes en train de lire quelqu’un de brave, d’honnête et qui n’est jamais dans la polémique », a détaillé Yasmina Khadra, en réponse à une question relative à son livre « Le baiser et la morsure ».

L’écrivain algérien reproche donc à Tahar Ben Jelloun, de lui avoir barré les portes des institutions littéraires françaises et des médias français. « Les miens se posent pas mal de questions. Ils commencent à douter. Un bonhomme exclu de l’ensemble des institutions littéraires françaises et des jurys (littéraires). Mon dernier livre, Le sel de tous les oublis, a été bloqué par toutes les télés et radios françaises », ajoute-t-il.

Yasmina Khadra explique aussi pourquoi il a décidé de crever l’abcès et de dénoncer l’écrivain marocain. « À certain moment, on se dit il y a la Covid, peut-être qu’on va mourir du jour au lendemain, il est préférable de crever l’abcès maintenant. Tahar Ben Jelloun est tellement bas, qu’il n’y a pas de débat. Le courage ne connaît qu’un seul ennemi, plus fort que lui, c’est la lâcheté », a-t-il encore asséné.

  • Les derniers articles

close