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Admission aux universités : comment ça se passe ailleurs

Admission aux universités : comment ça se passe ailleurs

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Alors qu’en Algérie, le choix de l’université s’effectue selon la moyenne, les autres pays du monde ont adopté différents systèmes de sélection des étudiants à l’université.

Après l’annonce des résultats du baccalauréat, les inscriptions des futurs étudiants à l’université vont commencer cette semaine. La période des inscriptions universitaires pour les nouveaux bacheliers au titre de l’année universitaire 2017-2018 devrait ainsi s’étaler du 1er au 16 août prochain, dont une période de préinscription entre le 1er et le 5 août.

Alors qu’en Algérie, le choix de l’université s’effectue selon la moyenne, les autres pays du monde ont adopté différents systèmes de sélection des étudiants à l’université. Dans les faits, trois systèmes sont utilisés selon les pays, explique The Conversation.

Il existe d’abord le système que l’on dit ouvert, où le baccalauréat ou équivalent ouvre techniquement directement l’accès à l’université. Ce système est notamment utilisé en France, en Belgique ou encore en Italie. Néanmoins, il existe pourtant de manière quasi-systématique des critères d’admission au-delà du simple baccalauréat. À titre d’exemple, l’équivalent du baccalauréat technique en Belgique ne donne accès qu’aux formations supérieures de courte durée, et non aux licences générales.

Le deuxième type de système est celui que l’on qualifie de sélectif. Présent notamment au Royaume-Uni, en Irlande, au Danemark ou sur la Péninsule ibérique (Espagne et Portugal), ce système s’appuie sur une sélection au mérite, avec des critères adaptés à chaque filière de chaque université.

Dans les faits, chaque université fixe des critères d’admission spécifiques, basés sur les résultats des élèves dans le secondaire et parfois sur des entretiens ou des épreuves complémentaires. En Espagne, un concours est organisé dans les universités publiques et les étudiants sont admis par ordre de mérite en fonction de leur score dans la filière demandée. En Irlande, un portail national effectue un classement des étudiants dans chaque filière, sur la base des notes obtenues durant l’examen irlandais équivalent au baccalauréat. Les étudiants sont ensuite assignés aux universités selon les vœux qu’ils ont effectués.

Le troisième système constitue enfin un système décrit comme partiellement sélectif. Mélange entre prérequis et de sélection, ce système est utilisé en Allemagne, en Suède ou encore aux Pays-Bas. Pour accéder à l’université suédoise d’Umeå pour effectuer une licence de biologie, l’étudiant devra par exemple avoir validé au lycée les matières « biologie », « physique » et « chimie » à un niveau avancé ainsi que les mathématiques à un niveau de base. Dans le cas où le nombre d’étudiants éligibles dépasse les capacités d’accueil, l’université ne sélectionnera que les meilleurs élèves selon les notes obtenues.

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