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Agrément à la nomination d’un nouvel ambassadeur d’Algérie à Paris

Agrément à la nomination d’un nouvel ambassadeur d’Algérie à Paris

Nouveau changement à la tête de l’ambassade d’Algérie à Paris. Comme nous l’avions rapporté le 12 juillet dernier, l’Algérie a désigné Said Moussa pour diriger sa plus grande ambassade à l’étranger.

Le changement a été confirmé officiellement ce mercredi 10 août par le ministère des Affaires étrangères qui a annoncé dans un communiqué que le gouvernement français a donné son agrément à la nomination de M. Moussi en « qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République algérienne démocratique et populaire auprès de la République française ».

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Moussa remplace à ce poste Mohamed Antar Daoud qui ne fêtera ses deux ans à la tête de l’ambassade d’Algérie à Paris. Il avait été nommé ambassadeur à Paris en septembre 2020.

Said Moussi prend les rênes de la plus importante représentation diplomatique algérienne à l’étranger dans un contexte de réchauffement des relations entre les deux pays, après les fortes turbulences qui les ont ébranlées à l’automne 2021.

Cette crise a été provoquée par les déclarations faites fin septembre dernier du président français Emmanuel Macron sur le système politique algérien et l’existence de l’Algérie en tant que nation avant 1830.

Réchauffement

Ces déclarations ont été précédées par la décision du gouvernement français de réduire drastiquement le nombre de visas accordés aux ressortissants algériens, en représailles au refus d’Alger de délivrer des autorisations de rapatriement des Algériens en situation d’expulsion en France.

Les tensions entre les deux pays ont commencé à baisser à partir de janvier 2022 et une visite du président Macron en Algérie est même évoquée fin août.

Pour Saïd Moussi, il quitte définitivement l’ambassadeur d’Algérie à Madrid de laquelle il a été rappelé le 19 mars dernier, au lendemain de l’annonce vendredi 18 mars par le cabinet du roi Mohamed VI de la décision du gouvernement espagnol de soutenir le plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental.

Ce revirement historique de la position de l’Espagne sur le Sahara occidental a plongé les relations algéro-espagnoles dans une grave crise. En réaction, l’Algérie a rappelé son ambassadeur le 19 mars, et a annoncé le 8 juin dernier la suspension du traité d’amitié avec l’Espagne. Dans la foulée, l’Algérie a gelé son commerce avec la péninsule ibérique, à l’exception des livraisons de gaz.

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