search-form-close
Bac en Algérie, 2e jour : condamnations à la prison, Internet toujours coupé

Bac en Algérie, 2e jour : condamnations à la prison, Internet toujours coupé

Les épreuves du Bac 2024 en Algérie se sont poursuivies ce lundi 10 juin dans les centres d’examen à travers le pays. Comme au premier jour, dimanche, la connexion Internet a été bloquée dès le début des épreuves, peu après 8 h00 du matin.

Comme les éditions précédentes, les épreuves du baccalauréat sont accompagnées cette année par l’inévitable coupure d’Internet pendant les cinq jours que dure l’examen. C’est au moins le cas pendant ces deux premiers jours.

Dimanche, la connexion a été bloquée entre 8 h et 13 h, puis de 14 h jusqu’à la fin des épreuves, à 16 h 30. Ce lundi, dans la matinée, elle a été rétablie plus tôt, vers 11 h, avant d’être coupée entre 14 h 30 et 16 h 30.

Coupure d’Internet pendant le Bac en Algérie : les opérateurs aux abonnés absents

Toujours est-il, les mêmes désagréments ont été causés aux usagers notamment aux sociétés qui ne peuvent pas se passer d’Internet et des nouvelles technologies pour leur fonctionnement.

Les autorités agissent ainsi pour lutter contre la triche à cet examen qui donne accès à l’université. Si le souci de préserver la crédibilité du bac est louable, cette obsession du risque zéro jusqu’à priver tout le pays d’Internet pendant une semaine est jugée exagérée. Cette coupure n’a pas été annoncée par les opérateurs de téléphonie mobile et fixe qui font preuve de mépris vis-à-vis de leurs abonnés. Ces derniers sont-ils indemnisés ?

Fraude au Bac en Algérie : des condamnations dans au moins deux wilayas

Parallèlement au blocage du réseau, l’Algérie a aussi opté pour le durcissement de sa législation de lutte contre la triche aux examens scolaires. Chaque année, des contrevenants sont débusqués, arrêtés et lourdement condamnés.

Ce lundi, des condamnations à de la prison ferme ont été signalées au moins dans deux wilayas. Un candidat indélicat a été pris en flagrant délit de triche dans un centre d’examen de la wilaya de Djelfa, rapporte le quotidien Echorouk.

Présenté en comparution immédiate devant le tribunal local, l’élève a écopé d’une peine d’une année de prison ferme, assortie de 100 000 dinars d’amende pour "diffusion et fuite des réponses en utilisant les outils de communication à distance". Le journal arabophone, qui cite la Cour de justice de Djelfa, n’a pas précisé l’établissement et la localité où la tentative de fraude a eu lieu.

À Béjaïa, ce sont deux sœurs qui ont écopé de la même peine de prison, selon El Khabar. Une candidate a été surprise en train de recevoir les bonnes réponses via un outil de communication à distance, qui n’a pas été précisé. La personne qui lui prodiguait les réponses n’était autre que sa sœur. Arrêtées, les deux jeunes filles ont été condamnées chacune à une année de prison ferme.

  • Les derniers articles

close