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Cancer du sein : le point sur les principaux facteurs de risque

Cancer du sein : le point sur les principaux facteurs de risque

Comme chaque année depuis 29 ans, le mois d’octobre est consacré à la lutte contre le cancer du sein dans le monde.

Dans le cadre de la campagne « Octobre Rose », tout au long de ce mois, en Algérie comme ailleurs dans le monde, des associations, des professionnels de la santé ainsi que des bénévoles se mobilisent pour sensibiliser contre cette maladie.

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Tous mettant l’accent sur le rôle primordial de l’information dans la lutte contre le cancer du sein.

Mais quels sont les principaux facteurs de risques pouvant entraîner un cancer du sein chez la femme ? Voici ce que disent les dernières études.

Les risques liés à une exposition à des polluants de l’air

Bien que des données publiées précédemment suggèrent qu’une exposition à des polluants atmosphériques pouvait avoir un rôle dans le développement du cancer du sein, une nouvelle étude, baptisée « Xenair« , vient de le confirmer « clairement« .

En effet, des chercheurs du centre lyonnais de lutte contre le cancer viennent d’établir un lien « direct » entre une exposition à certains polluants atmosphériques et le risque de développer un cancer du sein. Les résultats de leurs recherches ont été publiés cette semaine.

Sont mis en cause dans le cancer du sein, selon eux, cinq polluants environnementaux, à savoir le dioxyde d’azote (NO2), ainsi que les particules « PM10 » et « PM2,5 ».

Ces trois particules sont émises principalement par le trafic routier ainsi que par les appareils à gaz utilisés dans les habitations. Elles feraient augmenter respectivement le risque de développer un cancer du sein de 9 %, 8 % et 13 %, selon l’étude Xenair.

Autres polluants atmosphériques pouvant entraîner un cancer du sein, selon cette même étude : le « benzopyrène (BaP) » et les « polychlorobiphényles« .

On retrouve notamment le premier dans la fumée de cigarette, les vapeurs des pots d’échappement des voitures et les viandes grillées.

Les « polychlorobiphényles » sont quant à eux utilisés dans certains adhésifs, peintures et huiles et dans la fabrication de transformateurs électriques et de condensateurs.

Ces deux polluants accroissent « significativement » le risque de développer un cancer du sein : 15 % pour le BaP et 19 % pour le polychlorobiphényles, notent les chercheurs du centre lyonnais de lutte contre le cancer.

Les autres facteurs de risque

Outre les polluants environnementaux, d’autres facteurs de risque du cancer du sein ont été identifiés par des études scientifiques.

Il s’agit principalement de facteurs hormonaux, tels que des règles précoces, une ménopause tardive, la prise de contraceptifs oraux, mais aussi des facteurs génétiques, liés principalement aux mutations des gènes BRACA1 et BRACA2, ainsi que des facteurs liés à l’alimentation et au mode de vie (sédentarité, consommation d’alcool et de tabac, etc.)

En termes de pourcentage, selon le Centre international de recherche contre le cancer (CIRC), le tabac augmente les risques de voir apparaître une tumeur mammaire maligne de 10 à 40 %.

Pour ce qui est des prédispositions génétiques, l’institut français du cancer estime qu’être porteur d’une mutation sur le gène BRACA1 ou BRACA2 augmente le risque de développer un cancer du sein entre 40 et 80 %.

Enfin, en termes d’alimentation, il est à noter que de nombreuses études ont mis en évidence l’impact des facteurs nutritionnels, et notamment une consommation excessive de matières grasses, sur le risque de développer un cancer du sein.

Les études menées par la cohorte « Nurses’sHealth Study 28 » ont ainsi permis d’associer une « forte » consommation de matières grasses et de graisses d’origine animale liées aux produits laitiers à une élévation de 30 à 36 % du risque de cancer du sein.

Pour rappel, un cancer du sein détecté à un stade précoce peut être guéri dans plus de 90 % des cas. Il est donc primordial de se faire dépister régulièrement. Pour les femmes de plus de 50 ans, effectuer une mammographie tous les deux ans est fortement recommandé.

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