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Covid-19 : Benbouzid parle de la 3e vague et de la vaccination

Covid-19 : Benbouzid parle de la 3e vague et de la vaccination

L’Algérie connaît un rebond des contaminations au Covid-19 dont le nombre quotidien est repassé au-dessus de la barre des 200 cas mardi 27 avril, après avoir baissé jusqu’à moins de 100 cas par jour fin mars.

Le même jour, le président Tebboune a réuni le comité scientifique Covid-19, et annoncé cinq mesures phares pour faire face à cette recrudescence et éviter une troisième vague, dans un contexte de propagation des variants.

En tournée ce jeudi 29 avril dans certains établissements hospitaliers de la wilaya d’Alger, le ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid a évoqué la situation épidémiologique marquée notamment par une recrudescence du nombre de nouveau cas de Covid-19, et le retard dans le lancement de la vaccination de masse.

Interrogé par des journalistes sur les risques d’une troisième vague de la pandémie en Algérie, M. Benbouzid a estimé un tel scénario « possible » et, surtout, il a indiqué qu’il préférait dire qu’il survienne pour que les gens se remettent à observer strictement le protocole sanitaire.

« Nous sommes prêts, nous avons pris toutes les dispositions. Nous ne la souhaitons pas, mais nous l’attendons, il y a une forte possibilité. Pour terminer, je dirai que je préfère dire qu’il y ait une troisième vague pour que les citoyens veillent au respect des mesures de prévention », a déclaré le ministre.

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Benbouzid explique justement que le relâchement constaté est lié aussi à « la stabilisation des chiffres ». « Ce qui est normal, juge-t-il. Il est aussi lié à la nature du virus, puisqu’il y a eu une troisième vague partout. C’est une maladie qui évolue par cycles ».

Insistant sur la nécessité de revenir au respect des mesures-barrières, le ministre de la Santé estime que « l’unique solution c’est la distanciation sociale et le port du masque ». « Il faut une autre campagne de sensibilisation à travers les médias pour que les citoyens se remettent à respecter les mesures-barrières », plaide-t-il.

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Retard dans la vaccination : Benbouzid explique les raisons

Pour lui, « le vaccin n’est pas une panacée, ce n’est pas la seule solution ». A propos de vaccination justement, l’Algérie enregistre un énorme retard à cause du manque de vaccins.

« Le taux de vaccination est lié aux quantités de vaccins que nous avons réceptionnées. Et comme vous savez, il y a un grand problème dans le monde entier, même certains pays producteurs n’en ont pas pour leurs citoyens. Malgré toutes les opérations que nous avons effectuées, nous avons signé des contrats et parfois nous avons même payé une partie du prix du vaccin, mais il n’est pas venu », regrette Benbouzid. « Et nous ne sommes pas seuls dans cette situation, ajoute-t-il, l’Afrique a moins de 2 % des vaccins distribués dans le monde. »

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Il rassure néanmoins que de plus grandes quantités vont bientôt arriver, sans plus de précision quant au nombre de doses attendues.

« Nous attendons plus de quantités au mois de mai. Nous sommes liés par les contrats que nous avons signés. On devait recevoir une grande quantité en janvier, mais l’Etat qui devait nous la fournir était dans une situation de grande pression. C’était la même chose en février. On attend », dit-il.

Concernant le type de vaccin attendu le mois prochain, le ministre a répondu que ce sera les vaccins russes et chinois, assurant par ailleurs que « tous les vaccins se valent ».

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