Société

Covid-19 en Algérie : la décrue se poursuit

La décrue de la pandémie de covid-19 se poursuit en Algérie qui est repassée ce vendredi sous la barre des 600 nouveaux cas positifs en 24 heures.

Ce seuil a été franchi le 8 juillet dernier alors que l’Algérie faisait face à la troisième vague du covid-19 qui a provoqué la saturation des hôpitaux du pays et de graves pénuries d’oxygène.

Ces pénuries ont été à l’origine de décès de malades infectés par le covid-19, selon plusieurs médecins.

La courbe des contaminations a alors poursuivi sa hausse jusqu’à enregistrer le record de 1927 cas en 24 heures, le 28 juillet, avant de commencer à décliner.

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Selon le bilan du ministère de la Santé publié ce vendredi 20 août, 578 nouveaux cas de covid-19 ont été officiellement recensés ces dernières 24 heures en Algérie, contre 694 nouvelles infections hier jeudi, 721 cas mercredi, 695 cas mardi, 710 cas lundi, 603 cas dimanche, 753 cas samedi, 860 cas vendredi 13 août et 851 jeudi 12 août. En une semaine, la baisse du nombre des nouveaux cas recensés en 24 heures est conséquente.

Le nombre de décès du covid-19 a également baissé ces dernières 24 heures. Il est passé de 31 morts hier à 28 décès ce vendredi, alors que celui des patients en soins intensifs reste stable : 32 ce vendredi contre 33 hier jeudi.

Tendance baissière confirmée

L’Algérie compte désormais officiellement 190.656 cas positifs de covid-19 depuis le début de la pandémie fin février 2020 dans le pays. Toutefois, les spécialistes estiment que le bilan des nouveaux cas quotidiens ne reflète pas la réalité de la pandémie en Algérie.

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Il faut  multiplier le nombre de cas officiels par « dix » pour avoir le bon chiffre, selon le Dr Lyes Merabet, président du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) alors que pour le Pr Réda Djidjik du CHU de Beni Messous (Alger), il faudrait le « multiplier par 30 ».

Le bilan communiqué par le ministère de la Santé donne une tendance de l’évolution des contaminations qui est souvent confirmée par les praticiens et spécialistes de santé publique. Depuis quelques jours, la pression sur les hôpitaux a baissé en raison d’un afflux moins important de malades, par rapport à celui observé fin juillet-début août.

« À partir de début août, nous avons constaté une diminution des cas qui arrivent au niveau de l’hôpital, avec moins de monde qui se présente pour faire le diagnostic, et moins de cas positifs », a confirmé le Pr Djidjik dans un  entretien à TSA, publié mercredi 18 août. « Donc officiellement, nous avons abordé la phase décroissante de cette vague ou de ce pic », a-t-il ajouté.

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