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Des cas de brucellose détectés à Bouira

Des cas de brucellose détectés à Bouira

Des cas de brucellose ont été détectés dans la commune de Bordj Khris dans la wilaya de Bouira. Le président de l’Assemblée communale a lancé, mercredi 25 mai dans un communiqué, un appel à sa population et à tous les vendeurs de bétails pour prendre des mesures préventives afin d’éviter la propagation de cette zoonose.

L’élu a notamment exhorté ses administrés à éviter d’acheter le lait et ses dérivés (fromage, beurre…) dont l’origine est inconnue, rapporte le site Sante News. L’édile a annoncé l’interdiction de la vente de lait et ses dérivés « d’origine inconnue » aussi bien dans les commerces qu’aux abords des routes.

Il a également invité les éleveurs de bétail à se rapprocher des services vétérinaires pour effectuer les analyses nécessaires. Le maire a prévenu que tout refus d’obtempérer à ses instructions exposerait les auteurs aux dispositions de la loi.

Graves conséquences pour la santé publique

La brucellose, appelée aussi fièvre de Malte, est définie comme étant une zoonose qui touche le bétail et peut être transmise à l’homme. Elle constitue un problème de santé publique et économique pour l’élevage et l’industrie laitière algérienne.

« La maladie chez l’homme se manifeste au contact d’animaux infectés ou en consommant des produits laitiers crus. Elle se traduit par des fièvres intermittentes (notamment sueurs nocturnes abondantes), douleurs, maux de tête et/ou faiblesse… », précise le Dr Abdelhalim Tail dans une déclaration à TSA.

« C’est une maladie bactérienne causée par diverses espèces du genre Brucella, qui infectent principalement les bovins, les chèvres, les moutons… », observe-t-il, précisant que la plupart des cas humains sont causés par l’ingestion de lait de bovins ou de chèvre non pasteurisé.

« La brucellose est l’une des zoonoses les plus répandues transmises par les animaux et dans les zones d’endémie (c’est notre cas), la forme humaine de la maladie a de graves conséquences pour la santé publique », avertit le Dr Tail, avec une prise en charge « très lourde du point de vue médical et de financier ». Pour le médecin vétérinaire, la lutte contre ce type de zoonose requiert avant tout de connaître et maîtriser les mouvements d’animaux abritant la cause de cette pathologie.

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