À 37 ans, la star du football mondial, Cristiano Ronaldo, qui connaît une fin de carrière assez compliquée, est au cœur d’une polémique suscitée par le président turc Recep Tayyip Erdogan.
Cristiano Ronaldo a résilié son contrat avec Manchester United il y a un peu plus d’un mois. Il est annoncé partant du côté de l’Arabie saoudite où il pourrait rejoindre le club d’Al Nassr.
Selon le quotidien sportif espagnol Marca, Cristiano Ronaldo pourrait s’engager pour deux ans et demi au profit du club saoudien d’Al Nassr avant d’endosser le rôle d’ambassadeur de la candidature saoudienne pour l’organisation du Mondial 2030.
Cristiano Ronaldo a connu une Coupe du monde 2022 difficile avec la sélection portugaise. Relégué sur le banc des remplaçants face à la Suisse en huitième de finale, il est entré en fin de match. Face au Maroc, en quarts de finale du mondial, CR7 est entré en cours du jeu et n’a pas pu empêcher la défaite et l’élimination du Portugal face aux Lions de l’Atlas.
Cristiano Ronaldo : l’avis tranché d’Erdogan
La gestion d’une star de l’envergure de Cristiano Ronaldo a suscité beaucoup de réactions dans le monde du football, mais aussi dans les milieux politiques. Ils ont été nombreux à penser qu’un joueur de sa trempe méritait mieux comme traitement de la part du sélectionneur portugais durant le mondial 2022.
Parmi eux, le président turc Recep Tayyip Erdogan qui pense que Cristiano Ronaldo a été victime d’une « mise au ban politique » lors de la Coupe du monde.
« Ils ont gaspillé le talent de Ronaldo. Ils lui ont malheureusement imposé une mise au ban politique. Envoyer sur le terrain, à 30 minutes de la fin du match, un footballeur comme Ronaldo, a bousculé son mental et l’a privé de son énergie », a déclaré Recep Tayyip Erdogan, selon l’agence officielle turque Anadolu.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a ajouté que Cristiano Ronaldo était une « une personnalité engagée dans la défense de la cause palestinienne. » Les propos d’Erdogan sous-entendent une relation entre la mise à l’écart de Cristiano Ronaldo et sa position en faveur de la question palestinienne.
La Palestine était présente en force au Mondial 2022
La Palestine était très présente durant la Coupe du monde 2022 au Qatar. L’événement footballistique a montré le fossé entre la position de certains pays arabes comme le Maroc et les Emirats arabes unis vis-à-vis d’Israël et celle de leurs peuples.
Les médias israéliens présents pour couvrir la Coupe du monde ont pu vérifier que les accords d’Abraham, nom donné au processus de normalisation entre Israël et de nombreux pays arabes, ne suscitent pas l’adhésion des populations arabes.
Les vidéos de supporters arabes qui refusent de parler à des chaînes de télévision quand ils découvrent qu’elles sont israéliennes montrent que la société arabe n’adhère pas à la politique de normalisation avec Israël engagée par de nombreux pays arabes.
Les images des joueurs marocains qui fêtent leurs victoires drapeaux palestiniens à la main sont un exemple de plus de ce rejet de la normalisation avec Israël. Le décalage entre la position du Royaume et sa société est évident.
Le Mondial 2022 au Qatar a servi à montrer au grand jour le rejet des peuples du processus de normalisation avec Israël engagé par plusieurs pays arabes.
