search-form-close
Espagne : le Real passe le test et revient à quatre longueurs du Barça

Espagne : le Real passe le test et revient à quatre longueurs du Barça

Sans Cristiano Ronaldo mais avec l’épatant Borja Mayoral, le Real Madrid a réussi son test contre la Real Sociedad (3-1) dimanche en Championnat d’Espagne, revenant à quatre longueurs du leader Barcelone et égalant l’incroyable série du Santos de Pelé: 73 matches d’affilée en marquant!

Même affaibli par les absences (Ronaldo, Benzema, Marcelo, Kroos…), le onze de Zinédine Zidane a impressionné au stade Anoeta. Le jeune Mayoral (20 ans) a marqué le premier but (19e) et amené le deuxième, inscrit contre son camp par le Français Kevin Rodrigues (36e), qui venait d’égaliser (29e). Et le Gallois Gareth Bale a scellé le score au bout d’une folle contre-attaque (61e).

Après deux nuls en Liga, ce succès à Saint-Sébastien permet au Real (4e, 8 pts) de rester à quatre points du Barça (1er, 12 pts) lors de cette 4e journée. Les Catalans avait poursuivi samedi leur sans-faute en tête malgré la perte jusqu’à début 2018 de sa recrue Ousmane Dembélé (cuisse).

Zidane avait prévenu que ce délicat déplacement au Pays basque était une bonne opportunité de montrer que l’équipe merengue restait redoutable. Ses hommes ont passé le test avec brio, enchaînant un 73e match officiel consécutif avec au moins un but inscrit et égalant la mémorable série du Santos de Pelé entre 1961 et 1963 (même si d’autres sources évoquent 74 rencontres pour le club brésilien).

Ce qui est sûr, c’est qu’aucune équipe n’avait réalisé une telle série dans un des cinq grands championnats européens (Angleterre, Allemagne, Italie, France, et Espagne).

– Mayoral crève l’écran –

Cela fait donc plus d’un an, depuis avril 2016, que la « Maison blanche » marque chaque fois qu’elle joue. Et dire que la presse accusait la « Maison blanche » de manquer de finisseurs!

Au stade Anoeta, le Real a vite oublié l’absence de l’avant-centre Karim Benzema (cuisse) et de la star Cristiano Ronaldo, qui purgeait le dernier de ses cinq matches de suspension et sera de retour mercredi contre le Betis Séville.

Un jeune joueur a crevé l’écran: l’Espagnol Borja Mayoral, formé au club et passé sous les ordres de Zidane lorsque ce dernier entraînait la réserve (2014-2016).

Même si « ZZ » concédait ces derniers jours qu’il lui manquait peut-être un avant-centre de renom, le technicien français n’avait cessé de réaffirmer sa confiance en Mayoral. Et son pari a payé: pour sa première titularisation en Liga cette saison, le Madrilène a inscrit son premier but dans l’élite d’une reprise en deuxième rideau après un contrôle dos au but de Sergio Ramos (19e).

Très en vue, l’attaquant a aussi amené le deuxième but madrilène avec un centre-tir rasant que Rodrigues a malencontreusement taclé dans son propre but (36e).

– Bale répond aux critiques –

Cruel scénario pour le latéral français, passé par Toulouse et Dijon: quelques minutes auparavant, Rodrigues avait égalisé pour la Real Sociedad d’une joli volée au second poteau que le gardien merengue Keylor Navas avait laissé filer entre ses gants (29e). Et quelques secondes avant le deuxième but madrilène, Rodrigues expédiait une autre volée sur la transversale (36e)…

Ayant le score bien en main, le Real a maîtrisé la suite des événements, avec les élégants Isco et Marco Asensio en duettistes.

C’est d’ailleurs Isco qui a amené le troisième but du Real: le petit meneur andalou a adressé une longue ouverture pour Gareth Bale. Le Gallois a pris de vitesse Kevin Rodrigues pour battre le gardien d’un petit ballon piqué en bout de course (61e).

Ce but fera beaucoup de bien à Bale, pas épargné dans la presse pour ses prestations fades et encore auteur d’un match très discret jusqu’à sa folle chevauchée. Zidane avait d’ailleurs dit espérer qu’il marque à Anoeta, un stade qui lui réussit, pour répondre aux critiques.

Pour le reste, les habituels remplaçants madrilènes ont marqué des points, à l’image du latéral français Theo Hernandez, impressionnant physiquement mais qui a fini le match touché à l’épaule.

Et Zidane peut respirer: son équipe, championne d’Espagne en titre, compte bien se battre pour conserver sa couronne nationale.

  • Les derniers articles

close