search-form-close
France – Ligue 1 : l’OL d’un extrême à l’autre

France – Ligue 1 : l’OL d’un extrême à l’autre

Lyon fait le grand écart : une semaine après avoir perdu contre le Paris SG et la meilleure attaque de Ligue 1 (2-0), l’OL reçoit Dijon, la plus mauvaise défense du championnat, samedi au Groupama Stadium (20H00) avec l’ambition de confirmer les bonnes impressions laissées au Parc des Princes.

Avec une obligation de résultat à cinq jours d’un match d’Europa League déjà capital contre l’Atalanta Bergame ?

« Il y a toujours une obligation. Il n’y a pas besoin de le rabâcher. Il faut se concentrer sur les moyens, sur notre jeu sans se focaliser sur le résultat avant le match car je pense que c’est inhibant, surtout pour une équipe jeune et renouvelée. Bien sûr que nous jouons pour gagner mais il faut retrouver du calme », martèle l’entraîneur Bruno Genesio.

Et le contexte est totalement opposé à celui du match face au PSG contre qui les Lyonnais avaient couru après le ballon (36% de possession contre 64%).

Devant les Dijonnais, ils s’attendent logiquement à le confisquer et à imposer une large domination.

« Nous n’aurons pas un bloc bas comme à Paris », prédit Genesio qui attend une confirmation de la performance livrée dimanche « notamment dans la discipline tactique ». « C’était une référence pour nous en matière d’organisation », dit-il.

Celle-ci naît aussi de la maîtrise technique. Or, lors des matches contre Guingamp, gagné 2-1 ou à Nicosie contre l’Apollon Limassol en Europa League (1-1), les Lyonnais ont failli dans ce domaine, provoquant les remarques à la fois de Genesio et celles du patron, Jean-Michel Aulas. « Alors que les joueurs sont tous très bons », avait insisté ce dernier.

Mais face au PSG, l’OL n’affichait aussi pas le même onze de départ. Les arrières latéraux Rafael et Fernando Marçal, aux performances insuffisantes, étaient remplacés par le Néerlandais Kenny Tete et l’international espoirs Ferland Mendy, plus efficaces dans la récupération du ballon et qui devraient être confirmés devant Dijon. D’autant que les deux premiers sont souffrants.

– Le bonus Ndombélé –

Au milieu, l’apport, par son impact physique de Tanguy Ndombélé (20 ans), arrivé d’Amiens à la fin du mercato, est un bonus considérable et devrait enfin compenser le départ au Bayern Munich de Corentin Tolisso.

Ndombélé s’impose d’emblée comme un élément incontournable aux côtés de Lucas Tousart et fait déjà oublier Sergi Darder, prêté à l’Espanyol de Barcelone, dont le départ a offusqué certains supporters alors que l’Espagnol n’a jamais été incontestable en deux ans.

En revanche, la cohésion collective autour de Nabil Fekir reste très perfectible. Le trio Memphis-Mariano-Bertrand Traoré manque encore de complicité. Ils ont pourtant la capacité de faire de vraies différences individuelles.

« Nous devons progresser dans nos choix et l’animation offensive. Lorsque l’on a des opportunités en attaque, j’attends plus. Nous aurions pu mieux jouer certains coups contre Paris », admet Genesio.

Pour l’heure, le Néerlandais Memphis Depay reste insaisissable par son attitude, son faible travail dans le repli défensif et son inconstance.

Le potentiel de l’Hispano-Dominicain Mariano Diaz, transfuge de la réserve du Real Madrid mais novice à haut niveau malgré ses 24 ans, demeure, quant à lui, incertain malgré ses qualités de vitesse, de tir et dans le jeu aérien.

Mais, avec le départ d’Alexandre Lacazette pour Arsenal cet été et les nombreux changements dans l’équipe, l’OL change fatalement de manière de jouer même si l’organisation de base en 4-2-3-1 est restée la même.

L’objectif majeur de la reconstruction de l’effectif était surtout de rendre plus solide l’assise défensive quitte à rendre le secteur offensif moins prolifique. Il est vrai que Lyon avait de la marge avec 114 buts inscrits toutes compétitions confondues en 2016-2017.

  • Les derniers articles

close