Le groupe Sonatrach a annoncé ce lundi 25 juillet trois nouvelles découvertes de gaz et de pétrole dans le sud de l’Algérie, dont deux en effort propre et l’autre en partenariat avec le géant italien Eni.

Dans le détail, le groupe public algérien a fait une découverte de gaz à condensat réalisée dans deux réservoirs dévoniens, suite au forage d’un puits d’exploration « In Ekker Sud West-1 » (IEKSW-1) dans le périmètre de recherche « In Amenas 2 » du bassin d’Illizi, selon le communiqué.

« Les débits enregistrés, lors des tests, sont de 300 000 m3 /jour de gaz et 26 m3 /jour de condensat, à partir du premier réservoir et de 213 000 m3 /jour de gaz et 17 m3 /jour de condensat à partir du deuxième réservoir », détaille Sonatrach.

La deuxième découverte a été réalisée par Sonatrach et Eni « suite au forage du puits d’exploration « Rhourde Oulad Djemaa Ouest-1 » (RODW1) dans le périmètre de recherche « Sif Fatima 2 » situé dans la région nord du bassin de Berkine », ajoute le groupe algérien.

« Le puits RODW-1, le troisième de la campagne de forage d’exploration en cours dans ladite région, a mis en évidence une découverte de pétrole brut dans les grès du réservoir Trias Argileux Gréseux Inférieur (TAGI) de la formation triasique. Durant le test de production, le puits a donné lieu à 1 300 barils/jour d’huile et 51 000 m3 /jour de gaz associé », précise encore Sonatrach.

La mise en production de ces deux découvertes se fera à travers un « développement rapide “fast-track”, étant donné leur proximité des installations existantes d’Ohanet et de Rhourde Oulad Djemaa (ROD) », ajoute la même source.

La troisième et dernière découverte a été faite par Sonatrach « lors du forage d’un puits de délinéation « Tamzaia-3 » (TAMZ-3) sur le périmètre de recherche « Taghit » du bassin de Bechar, où une production intéressante de gaz a été obtenue lors du test de formation du réservoir siegenien (Dévonien inférieur). »

Sonatrach explique que ce résultat positif met « ainsi en évidence un potentiel de gaz dans ce réservoir non testé auparavant dans une région, considérée comme domaine émergent. »

Ces découvertes, qui s’ajoutent à celles qui ont été annoncées récemment par Sonatrach, surviennent alors que l’Algérie tente de relancer son industrie gazière en berne depuis des années à cause du manque d’investissements directs étrangers.

L’objectif est de développer les exportations de gaz vers l’Union européenne qui cherche à réduire sa dépendance vis-à-vis de la Russie. L’Algérie veut profiter du contexte géopolitique favorable pour faire de l’Italie un hub pour le transit de son gaz vers l’Europe.