La rentrée universitaire 2022-2023 pour les étudiants de l’université de Ghardaïa a débuté par une protestation contre l’état déplorable de la nouvelle cité U.

Des résidents ont observé lundi un rassemblement de protestation pour dénoncer l’état de leur résidence « nouvellement inaugurée ».

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Sous la houlette de l’Union générale estudiantine libre (UGEL), les étudiants ont lancé un appel aux responsables locaux de l’Office des œuvres universitaires, pour réclamer le transfert temporaire des étudiants de la cité 1 000 lits 2 à la cité 1 000 lits 1, a déclaré à Echourouk un délégué de l’UGEL.

Un étudiant déplore l’absence d’eau « surtout au niveau des étages supérieurs » des bâtiments de la résidence. Il évoque également un problème d’électricité. Un autre étudiant estime pour sa part que la résidence 1 000 lits 2 n’offre pas de conditions de vie décentes. Un troisième parle d’une résidence mal aménagée, ajoutant que les conditions de vie dans ladite cité U, distante de 15 km de l’université, sont loin d’être idéales.

Le 17 septembre, le ministre de l’Enseignement supérieur, Kamel Baddari, a exprimé sa déception, lors d’une récente visite dans une cité universitaire (filles) à Mascara, du fait de l’exiguïté des chambres et n’offrant pas les conditions élémentaires de confort.

Et ce, non sans attirer l’attention que les conditions d’hébergement des étudiants impactent sur leur rendement pédagogique. Ancien doyen de la faculté des sciences de l’université de Boumerdès et ex recteur de l’université de M’sila, Baddari a déclaré que l’un de ses objectifs c’est d’améliorer la vie des étudiantes dans les cités U.