Économie

Industrie automobile : l’Algérie signe un accord avec Fiat

L’Algérie a signé ce jeudi un accord-cadre avec le constructeur italien Fiat, filiale du groupe Stellantis, pour la fabrication des voitures touristiques et des utilitaires de la marque italienne.

L’usine algérienne de Fiat sera implantée à Oran. L’annonce a été faite ce jeudi par le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar.

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La signature de cet accord a eu lieu en présence du patron du groupe Stellantis, Carlos Tavares, et survient moins d’une semaine après l’annonce faite par le président Abdelmadjid Tebboune d’autoriser l’importation des véhicules de moins de trois ans, et de permettre aux constructeurs étrangers de vendre leurs voitures en Algérie.

L’Algérie relance son industrie automobile

L’arrivée de Fiat va permettre à l’Algérie de relancer son industrie automobile, en panne depuis 2020, après le démantèlement des unités d’assemblage de voitures qui ont été lancées à partir de 2014. Les usines de Hyundai, Volkswagen et Kia ont été fermées. Celle de Renault est à l’arrêt, faute de kits d’assemblage alors que le projet d’une usine Peugeot-Citroën n’a pas pu voir le jour.

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Ce démantèlement et le blocage des importations de voitures neuves et d’occasion ont pesé lourdement sur le marché automobile algérien, où les prix ont atteint des seuils historiques. Des voitures d’occasion se vendent au prix d’or, ce qui a rendu les véhicules inaccessibles à la majorité des Algériens.

À cette pénurie de véhicules neufs s’est ajoutée une autre pénurie qui est celle des pièces de rechange automobile qui se sont raréfiées en raison de la fermeture des concessionnaires automobiles, faute de voitures à vendre.

Avec l’arrivée de Fiat et ses voitures très populaires en Algérie, les Algériens pourront à nouveau accéder à des véhicules de qualité à des prix qui seront certainement abordables.

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