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Institut français d’Algérie : la part du lion à la langue arabe en décembre

Institut français d’Algérie : la part du lion à la langue arabe en décembre

Ahlem Gharbi, directrice générale de l’Institut français d’Algérie,a animé une conférence de presse au cours de laquelle elle a déroulé le programme de l’Institut français d’Algérie pour décembre, déclaré mois de la langue arabe.

« La célébration de la Journée mondiale de la langue arabe, le 18 décembre, coïncide bien avec la thématique que nous avons retenue », a remarqué Ahlem Gharbi, à l’entame de sa présentation.

Finir 2022 en beauté 

Exposition, théâtre, documentaire, lecture poétique et hommage au poète et écrivain Mahmoud Darwich sont à l’affiche de ce mois de décembre. De quoi satisfaire tous les goûts.

Une belle exposition de calligraphies signée par Sadiktatur, artiste graphiste et calligraphiste, aux multiples talents, attend les visiteurs à partir du 15 décembre.

Au menu, la projection de deux films documentaires réalisés par deux réalisatrices algériennes. Le premier, qui est intitulé « Je me suis mordu la langue » de Nina Khada, raconte l’histoire d’une jeune femme algérienne qui a grandi en France et qui tente de comprendre les subtilités de sa langue maternelle.

Le second film qui est intitulé « La grosse moula ou li michan (les méchants) » d’Amira Louadeh, tente  de décrypter la société à l’aune du paysage linguistique. Ces courts métrages seront projetés dans toutes les antennes de l’Institut français d’Algérie : Alger, Oran, Annaba, Constantine et Tlemcen.

Art de la scène

Les amateurs de quatrième art trouveront certainement leur bonheur avec « Taha », un monologue écrit par Amer Hlehel, et qui retrace la vie et l’œuvre du célèbre poète palestinien Taha Muhammad Ali.

Mahmoud Darwich se taille une part de choix dans le programme de décembre de l’Institut français d’Algérie. « L’œuvre magnifique de ce grand poète qui a mis en avant la richesse de la langue arabe est incontournable », a expliqué Ahlem Gharbi. Un hommage lui sera donc rendu à travers toutes les antennes de l’Institut français en Algérie.

D’autres performances sont également prévues : récital poétique en arabe avec la poétesse Lamis Saidi ainsi que des ateliers autour de lecture de poèmes en langue arabe pour les petits et les grands.

« Un seul crédo : mettre en avant la langue arabe sous toutes les formes, en ce mois de décembre ! », a résumé la directrice générale de l’Institut français d’Algérie.

Recul de la langue française en Algérie ?  

En marge de cette rencontre, et à la question de savoir si le déclin de la langue française en Algérie était un mythe ou une réalité, Ahlem Gharbi nous a répondu : « Le plus important pour nous, en tant qu’institut français en Algérie c’est de travailler sur la richesse de la langue française ainsi que sur la francophonie. »

Mme Ghabri ajoute que l’Institut français d’Algérie prévoit un « temps fort sur la francophonie, en mars prochain. » « La francophonie c’est toute la richesse de la culture francophone, que ce soit sur les continents africain et européen ou au Canada. Il est primordial aussi de mettre en avant le multilinguisme qui est une richesse dans tous les pays, y compris en Algérie où on parle arabe, kabyle, français et où l’anglais commence à se développer », a-t-elle ajouté.

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