L’Algérie s’apprête à accueillir les 21es jeux méditerranéens en juin prochain à Oran. À trois mois du coup d’envoi de cette compétition, tout semble fin prêt pour une grande fête du sport en Méditerranée.
Réuni pour la première fois à Oran, le nouveau comité exécutif (ComEx) du Comité international des jeux méditerranéens (CIJM) a salué le rythme accéléré des préparatifs.
« Il a été constaté que le rythme s’est décidément accéléré, aboutissant à l’achèvement des travaux sur les installations sportives et le Village Méditerranéen, qui est déjà prêt à accueillir ses quelques 5 000 résidents pendant les Jeux », a indiqué le CIJM sur son site officiel.
En présence du président de la commission de coordination, Bernard Amsalem, le ComEx a mis à l’ordre du jour de sa réunion l’avancement des préparatifs de la ville à 105 jours de l’ouverture des Jeux.
« Énergie verte »
« Le complexe Olympique d’Oran avec le stade Olympique, le centre sportif couvert et les piscines, le centre de tir et le centre polyvalent d’arts martiaux et de sports collectifs, sont impressionnants », a indiqué le ComEx qui se félicite que « tout est construit sur la base des dernières technologies et des normes architecturales modernes et fonctionne sur la base de l’énergie verte ».
Selon le CIJM, le Comité d’organisation a exprimé « l’engagement de tout le pays pour la réussite » de l’organisation des Jeux et « l’assurance que les échéanciers seront respectés », en vue de l’organisation des « test events » en mai prochain.
En outre, la cérémonie de clôture des Jeux a été décalée au 6 juillet au lieu du 5 juillet, jour de la fête de l’indépendance de l’Algérie, et ce à la demande des autorités algériennes, selon la même source.
Il y a 5 mois, le CIJM avait exprimé ses inquiétudes des retards pris par les préparatifs des JM d’Oran. « Bernard Amsalem (président de la commission de coordination des Jeux d’Oran) a analysé la situation actuelle et a fait part de sa préoccupation et de son inquiétude face aux retards de construction des infrastructures, d’achèvement des appels d’offres, de mise en place de programmes de technologie et de transports », constatait fin novembre dernier le CIJM lors d’une réunion à Athènes.
Le Comité faisait part de « marges de temps extrêmement étroites », de « retards dans les projets » et « l’écart apparent par rapport au calendrier initialement convenu », tout en appelant à des solutions « immédiates aux problèmes qui ont surgi concernant les rythmes des préparatifs ».
Sans remettre en cause la tenue des Jeux à Oran, le président du CIJM, Davide Tizzano a indiqué néanmoins qu’il n’était pas question de « mettre en danger le plus grand événement sportif de la Méditerranée ».
Toutefois, l’Algérie a réussi à rattraper le retard dans les travaux de réalisation des installations sportives dédiées à l’accueil des Jeux méditerranéens.
