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Le chef du FFS révèle ce qu’il a dit à Tebboune

Le chef du FFS révèle ce qu’il a dit à Tebboune

Le premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS) a été reçu jeudi 2 juin par le président de la République dans le cadre des consultations que celui-ci a engagé avec la classe politique.

Ce samedi, Youcef Aouchiche s’est étalé en conférence de presse sur ce qu’il a dit à Abdelmadjid Tebboune au cours de cette rencontre.

« Le dialogue et le compromis comme moyens civilisés pour la gestion des affaires de l’Etat et de la cité constituent le socle fondamental sur lesquels repose notre philosophie politique », a-t-il d’emblée indiqué dans sa déclaration préliminaire.

Aouchiche qualifie son échange avec le chef de l’État de « franc et responsable ».

Le premier secrétaire du FFS révèle avoir souligné au président Tebboune « l’exigence de restaurer la confiance des citoyens en prenant des mesures fortes d’apaisement et d’ouverture vers la société ».

| Lire aussi : Les mesures de confiance, seules garantes de la crédibilité du dialogue annoncé

Parmi ces mesures, l’ouverture des champs politique et médiatique, la libération des détenus d’opinion, l’abrogation de tout l’arsenal juridique répressif, la cessation du recours « arbitraire et systématique » à la détention préventive et respect des libertés individuelles et collectives.

Le premier responsable du FFS dit aussi avoir insisté sur l’impératif de donner « toutes ses chances à la solution politique consensuelle » et garantir le droit d’organisation et d’expression pacifique.

« Faux dialogues »

Youcef Aouchiche affirme dans ce sens qu’il a « indiqué clairement » au chef de l’État que « les faux dialogues, visant à gagner du temps et à pérenniser le système de gouvernance actuel, ne fera qu’aggraver la situation actuelle et la défiance de la population ».

Au cours de la rencontre entre Tebboune et le chef du FFS, la situation sociale et économique a aussi été abordée et « des mesures immédiates » pour « la préservation de l’emploi et du pouvoir d’achat des citoyens » ont été préconisées.

Nous avons « souligné notre attachement viscéral au caractère social de l’Etat et alerté sur les risques que pourra engendrer une révision précipitée du système des subventions et les répercussions que de telles mesures pourront avoir sur les masses populaires, notamment les couches les plus défavorisées », indique Youcef Aouchiche.

Au plan économique, le patron du FFS assure avoir souligné « l’impératif de l’élaboration d’un modèle économique consensuel pour garantir notre autosuffisance alimentaire et répondre aux nouveaux défis imposés par les rapports conflictuels qui marquent la scène internationale ».

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