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Le DG de l’Institut Pasteur d’Algérie minimise la menace Omicron

Le DG de l’Institut Pasteur d’Algérie minimise la menace Omicron

Depuis l’apparition du nouveau variant du Covid-19,  un vent de panique souffle sur la planète : fermeture des frontières,  suspension des lignes aériennes, etc.

Face à l’incertitude liée à la dangerosité de cette nouvelle souche du virus, de nombreux pays ont pris des mesures restrictives pour tenter d’endiguer son expansion.

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En Algérie, aucun cas du variant Omicron n’a été détecté jusqu’à présent, selon les autorités. Pour le Dr Fawzi Derrar, directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA), le débat actuel sur le danger que représente ce nouveau variant est « prématuré », a-t-il dit ce lundi sur les ondes de la Radio algérienne. « Il ne faut pas se tromper de cible. Actuellement la cible c’est le variant Delta », a-t-il dit.

Des signaux « encourageants »

Pour rappel, le variant Omicron a été détecté pour la première fois en Afrique du Sud le 24 novembre dernier. Même s’il a été classé par l’OMS comme « préoccupant », rien n’indique pour l’instant qu’il provoque des formes graves de la maladie.

Les premiers rapports provenant d’Afrique du Sud suggèrent même que ce variant, bien qu’il soit plus contagieux, provoque des symptômes plus légers. Des études sont actuellement en cours pour évaluer sa contagiosité et sa dangerosité, en particulier pour les personnes âgées ou vulnérables.

A ce sujet, le Dr Anthony Fauci, conseiller de la Maison-Blanche sur la crise sanitaire, se veut rassurant. « Même s’il est trop tôt pour tirer des conclusions définitives, on ne dirait pas qu’il (le variant Omicron) présente un haut degré de gravité. Jusqu’ici, les signaux concernant la gravité sont un peu encourageants », a-t-il dit dimanche dans une interview accordée au média CNN.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a par ailleurs indiqué via son porte-parole, vendredi 3 décembre, « qu’aucun décès lié au nouveau variant Omicron n’a été enregistré dans le monde ».

Vaccination et troisième dose de rappel

Pour revenir à l’Algérie, le Dr Derrar, qui s’est exprimé en faveur de la généralisation du pass sanitaire et sur l’importance de la vaccination, a rappelé que le variant dominant reste, pour l’heure, le Delta, et a souligné que selon des études scientifiques, le pic épidémique lié à la nouvelle souche du virus sera enregistré « fin février ou début mars 2022 ».

Revenant sur la campagne de vaccination, le directeur de l’institut Pasteur d’Algérie a souligné l’importance de l’introduction de la troisième dose du vaccin. Il a précisé, « à la troisième dose, il est préférable de changer de vaccin pour une plus grande immunité ».  Pour le Dr Derrar, « toutes les rumeurs qui circulent sur les dommages éventuels causés par le vaccin sont des théories et n’ont rien de scientifiquement prouvé. »

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