Le président Abdelmadjid Tebboune a clarifié les choses ce jeudi sur son éventuelle candidature pour un deuxième mandat en 2024 alors que des appels timides ont été lancés pour qu’il se représente.
Le chef de l’Etat a abordé de nombreuses questions liées aux relations de l’Algérie avec la France, la Russie, les Etats-Unis, l’Arabie saoudite…
Dans une entrevue avec deux journalistes de médias publics (Radio algérienne et AL24 news) diffusée ce jeudi soir sur les médias publics, le président Tebboune a réservé une bonne partie de son intervention aux questions de politique étrangère de l’Algérie. Il a bien sûr répondu aux questions sur la situation économique et sociale en Algérie.
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Tebboune sur le 2e mandat : « Je n’y pense même pas »
Interrogé sur ce qui se dit autour de sa candidature pour un deuxième mandat en 2024, le président Tebboune a mis fin aux spéculations, estimant qu’il était encore tôt d’en parler. « Je n’ai aucune réponse, je n’y pense même pas », a-t-il dit.
« Nous sommes à 2-3 mois après la mi-mandat, c’est plus que trop tôt » de parler du deuxième mandat, a ajouté Abdelmadjid Tebboune, alors que certains lui ont lancé des appels pour se représenter en 2024. « Chaque chose en son temps. Il me reste deux ans pour terminer nos engagements. Le peuple va trancher », a ajouté le président Tebboune qui a été élu président de la République en décembre 2019.
Le président Tebboune s’est exprimé aussi sur la non qualification de l’Algérie au Mondial 2022 au Qatar (20 novembre – 18 décembre). « C’est plus qu’une déception », a-t-il dit, en soulignant que ce n’est pas une question liée à la réforme du football. « Ce n’est pas un problème de réforme (…) J’ai été très déçu ».
