Beaucoup de choses sont dites sur le climat des affaires en Algérie, particulièrement sur la bureaucratie, présentée comme un sérieux obstacle qui entrave les porteurs de projets tant nationaux qu’étrangers. Un entrepreneur français activant en Algérie propose une solution simple. Il l’a essayée et il assure que ça marche.

La bureaucratie est aussi pointée du doigt comme source de tracasseries pour les simples citoyens dans leur vie quotidienne. Plutôt que de débattre sur la réalité de tout ce qui se dit de l’administration algérienne et de l’efficacité des mesures, nombreuses, prises ces dernières années par les autorités, Marc Mauco, un Français qui se présente comme « entrepreneur, coach et formateur », propose plutôt un tuyau qui permet non seulement de contourner l’écueil de la bureaucratie, mais de le transformer carrément en « opportunité ».

« J’innove, j’inspire pour donner vie aux idées en Algérie et transformer les ambitions en réalité », peut-on d’ailleurs lire en présentation de son profil LinkedIn.

Évoquant son expérience en Algérie, il assure que « dans chaque problème se cache une opportunité », ajoutant que les défis auxquels les gens sont confrontés peuvent constituer des « tremplins pour l’innovation et le progrès » et que dans chaque défi, il y a un « potentiel de croissance et de réussite ».

En créant une entreprise ou en cherchant des solutions aux problèmes quotidiens, « chaque difficulté rencontrée est une chance de grandir et de s’améliorer », écrit-il.

Dans une vidéo consacrée justement à la bureaucratie en Algérie, il explique comment il arrive à la transformer en opportunité.

« En Algérie, beaucoup de gens disent : non, ce n’est pas possible, on y arrivera pas, c’est trop compliqué. En fait, moi, je n’y vois que des opportunités », dit-il.

C’est ainsi qu’il a fait, assure-t-il, pour régler le problème de l’administration où « il faut connaître des gens, voir des personnes qui pourraient faire quelque chose pour nous ». Ce problème, il l’a transformé en opportunité et, précise-t-il, « ce n’est pas parce que je suis Français que ça aide, pas du tout ».

Et de révéler son tuyau : « Quand je vais dans une administration, j’y vais d’une manière calme, authentique, honnête. Je ne vais pas m’énerver. Si je vois que ça bloque, je vais demander à parler au chef de service et dans 90 % des cas, ça passe ».

Par la suite, tout sera beaucoup plus simple. Car, explique-t-il, « une fois que vous avez accès à ce chef de service, vous l’aurez directement en contact et à chaque fois que vous aurez besoin de cette administration, vous demanderez ce chef de service ».

Et les choses se passeront de la meilleure manière qui soit. « C’était peut-être un obstacle à la base mais c’est devenu une opportunité », pour faire des connaissances et « se retrouver facilement dans cette bureaucratie justement », conclut-il