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Migrants tués à Melilla : l’Algérie charge violemment le Maroc

Migrants tués à Melilla : l’Algérie charge violemment le Maroc

L’Algérie hausse le ton vis-à-vis du Maroc, dans le box des accusés après le carnage perpétré par sa gendarmerie près de Melilla, en enclave espagnole située au nord du Maroc.

Après avoir dénoncé dimanche 26 juin un « carnage » après la mort de plusieurs migrants subsahariens sous la pression des forces  marocaines vendredi 24 juin près de Melilla, elle revient à la charge ce samedi.

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Et c’est toujours Amar Belani, bête noire du Maroc, qui répond aux autorités marocaines qui essaient d’imputer le drame de Melilla à l’Algérie. L’envoyé spécial chargé de la question du Sahara occidental parle d’un « assassinat de sang-froid » et dénonce « l’autisme consternant » des autorités marocaines.

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« Face à l’assassinat de sang-froid d’une centaine de migrants -selon un ancien haut responsable marocain-par les forces de l’ordre du Makhzen, les officiels marocains  font preuve d’un autisme consternant en continuant à pérorer misérablement sur une prétendue gouvernance migratoire humaniste et à se défausser sur l’Algérie alors qu’il est de notoriété publique, que l’écrasante majorité de ces migrants a emprunté les vols de la RAM », a affirmé Amar Belani ce samedi dans une déclaration à TSA.

« Lynchage sauvage »

Pour l’ambassadeur algérien, l’image du Maroc est définitivement ternie et ses mains tachées de sang des migrants africains.

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« Cette diversion  impudente a fait long feu puisque des dizaines de réactions musclées  à travers le monde (et au Maroc) ont vilipendé  la violation haineuse, planifiée et systématique des droits élémentaires de ces migrants qui ont été soumis à un horrible châtiment collectif  qui restera gravé dans la mémoire de tous les africains, du continent et de la diaspora», a-t-il ajouté.

Ce « lynchage sauvage »  de migrants, au « mépris des dispositions les plus élémentaires du droit humanitaire international restera telle une marque au fer rouge sur la conscience de ceux qui se plaisent à jouer le rôle du gendarme et ceux qui les soutiennent de l’autre côté de la Méditerranée, dans l’accomplissement de cette forfaiture inqualifiable », ajoute Amar Bellani, allusion au gouvernement espagnol qui n’a pas hésité à apporter son soutien au Maroc.

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