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Mondial 2018 : l’Italie vers les barrages dans la souffrance

Mondial 2018 : l’Italie vers les barrages dans la souffrance

Incapable de battre la Macédoine vendredi à domicile (1-1), l’Italie continue à se faire peur et n’a pas réussi à obtenir les trois points qui lui auraient garanti une place en barrages de qualifications pour le Mondial-2018, qu’il faudra aller chercher lundi en Albanie.

« Nous sommes en barrages », avait assuré jeudi en conférence de presse le sélectionneur italien Gian Piero Ventura, avant de corriger: « Nous n’y sommes pas mathématiquement, mais on y sera ».

Et pourtant. L’Italie n’y est toujours pas et son match épouvantable vendredi à Turin face à la très modeste Macédoine, 103e équipe mondiale, n’a quasiment fait avancer aucun dossier: les Azzurri ne se sont pas rassurés, ils n’ont pas obtenu la victoire qui aurait fait du bien à leur classement Fifa avant le tirage au sort des barrages et ils ont quitté la pelouse sous des sifflets nourris.

« On est officiellement deuxièmes », a tout de même lâché Ventura après la partie. En prenant encore un point lundi en Albanie, les Italiens iront en barrages. Ils seront peut-être même barragistes dimanche en fonction des résultats des autres groupes. Mais ils iront de toutes façons à ce quitte ou double sans aucune certitude, en craignant tout le monde et en ne faisant peur à personne.

Car il n’y a pas de raison d’avoir peur de cette équipe qui n’a jamais vraiment dominé la Macédoine et qui ne dégage aucun sentiment de sécurité et aucune identité.

Après une demi-heure de rien, sanctionnée par les premiers sifflets, Chiellini avait pourtant donné l’avantage aux Italiens après un bon mouvement, enfin, amorcé par Insigne et relayé par Immobile (40e).

Mais ce but d’avance n’a jamais libéré les coéquipiers de Buffon, handicapés par de nombreuses absences (De Rossi, Verratti, Pellegrini, Belotti…) et pas aidés par un duo Parolo-Gagliardini totalement inopérant au milieu de terrain.

Les Italiens n’ont quasiment plus eu la moindre occasion et le but marqué à la 77e minute par Trajkovski a finalement semblé logique.

Derrière, Bonucci a confirmé que son début de saison était une souffrance et les quelques jeunes alignés par Ventura (Zappacosta, Verdi…) n’ont pas apporté grand-chose.

Les meilleurs étaient les plus âgés et les plus défensifs, Barzagli, sorti à la pause, et Chiellini. Ca n’est pas rassurant pour la Nazionale mais il n’y a rien de rassurant dans son paysage actuel.

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