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Non, Renault Algérie n’a pas repris les ventes de Clio et Symbol

Non, Renault Algérie n’a pas repris les ventes de Clio et Symbol

Renault Algérie n’a pas repris les ventes de ses deux modèles qui étaient assemblés dans son usine de Oued Tlelat près d’Oran, contrairement à ce qui a été annoncé hier soir et ce dimanche matin sur les réseaux sociaux.

Plusieurs pages ont en effet annoncé la reprise des ventes de la Clio et de la Symbol respectivement à partir de 2.149.000 DA et 1.639.000 DA.

« Non, c’est complètement faux », affirme à TSA la direction de Renault Algérie. Les prix des véhicules qui ont été annoncés sur les réseaux sociaux datent de 2019, et pour des raisons techniques liées au fonctionnement de son site internet, Renault ne pouvait pas les supprimer. Toutefois, le concessionnaire précise bien qu’ « il n’a pas d’offres pour le moment ».

Fermée depuis plus d’une année, l’usine Renault Algérie devrait bientôt reprendre ses activités de montage, après la décision du gouvernement d’autoriser le dédouanement des kits de montage SKD/CKD qui étaient bloqués au port d’Arzew.

Ce sont 6000 à 7000 véhicules qui pourraient être assemblés dans l’usine de Renault Algérie située à Oued Tlelat, dans la wilaya d’Oran. Selon nos sources, Renault Algérie n’a pas entamé le montage avec les kits débloqués. Des opérations de vérification des pièces récupérées et la formation du personnel qui était au chômage technique doivent être opérées pour le redémarrage de l’usine, détenue conjointement par Renault et la SNVI.

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Des commandes à satisfaire en priorité

Même en cas de reprise de l’usine, la probabilité que Renault Algérie reprenne les ventes de ses deux modèles assemblés en Algérie est mince. « Il y a déjà une liste d’attente de clients ayant déjà commandé leurs véhicules à satisfaire en priorité », affirme note source.

Comme toutes les usines de montage automobile en Algérie, celle de Renault a été forcée à l’arrêt, après la décision du gouvernement de mettre fin à l’importation des kits SKD/CKD pour l’assemblage des véhicules. Le gouvernement a également décidé de mettre en place une nouvelle réglementation pour l’industrie automobile.

Promulguée en août 2020, elle exige un niveau minimum d’intégration de 30 % au démarrage et de 50 % au bout de cinq ans, et la fabrication de la carrosserie en Algérie, ce qui n’arrange pas les constructeurs automobiles.

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