Économie

Tebboune : le code de l’investissement « sera prêt dans un mois »

Annoncé depuis deux ans, le nouveau code de l’investissement en Algérie verra bientôt le jour. Les investissements nationaux et étrangers sont régis par une loi datant de 2001 et révisée en 2017.

La nouvelle conjoncture économique, le peu d’attractivité du climat algérien des affaires et les abus constatés ces deux dernières décennies ont érigé l’élaboration de nouvelles règles pour l’investissement au rang de priorité.

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Le nouveau code de l’investissement sera bientôt présenté et c’est le président de la République qui l’annonce. Au cours d’une rencontre avec les membres de la communauté algérienne établie au Koweït, où il est en visite officielle, Abdelmadjid Tebboune a évoqué mardi soir la question de l’investissement et fait savoir que la nouvelle loi sera prête dans un mois.

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« Les investisseurs sont les bienvenus. Nous avons des lois qu’il faut respecter, c’est tout ce que nous demandons, pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté et que les choses soient claires. L’investisseur peut faire des bénéfices et transférer ses dividendes et l’Etat le protégera. Nous sommes sur le point, peut-être dans un mois, de publier le nouveau code de l’investissement et ces remarques seront prises en charge », a déclaré le chef de l’État, précisant que tous les types d’investissement, national ou étranger, public ou privé, seront pris en compte.

“La nouvelle Algérie, ce n’est pas seulement un nouveau président”

Abdelmadjid Tebboune a tenu à rassurer les investisseurs, indiquant que les choses ont désormais changé en Algérie. « L’Algérie nouvelle ne signifie pas un nouveau président ou un nouveau ministre, mais de nouveaux comportements. L’Algérie nouvelle signifie une Algérie qui n’a pas de complexe ni vis-à-vis de l’investissement ni vis-à-vis de la venue d’investisseurs de pays frères. Nos cadres aujourd’hui sont tous intègres et travaillent uniquement pour l’intérêt du pays », a assuré le président de la République.

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Dans une première mouture du nouveau code de l’investissement dévoilée en novembre dernier, les mécanismes de réglementation et de soutien sont en majorité maintenus avec seulement le changement de dénomination pour l’Agence nationale de développement des investissements (ANDI) qui devient l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) et pour le Conseil national de l’investissement (CNI), transformé en Comité interministériel de l’investissement.

L’un des principaux écueils pour l’investissement national, ce sont les entraves bureaucratiques. Le président Tebboune a dû hausser le ton début décembre dernier devant le nombre d’usines prêtes mais qui ne sont pas entrées en production faute d’autorisation de l’administration. Depuis, des centaines de projets ont été débloqués, selon la présidence de la République.

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