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Un an de prison requis contre l’unique candidat déclaré…à la présidentielle de 2019

Un an de prison requis contre l’unique candidat déclaré…à la présidentielle de 2019

Le parquet de Ghardaia a requis ce mardi une année de prison ferme assortie d’une amende de cent mille dinars d’amende à l’encontre des dirigeants du MDS, dont Fethi Ghares, unique candidat déclaré à la candidature pour l’élection présidentielle de 2019, et quatre autres défenseurs des droits de l’homme, a-t-on appris auprès d’un de leurs avocats.

Hamid Farhi et Fethi Gheras, respectivement coordonnateur du Mouvement démocratique et social (MDS) et porte-parole du parti, Kadour Chouicha, vice-président de la Laddh, Ahmed Mansri, militant des droits de l’Homme, Abdelkader Kherba, blogueur, et Nadir Dabouze étaient poursuivis pour «outrage à corps constitué », «incitation à attroupement non armé » et « non-respect d’une décision administrative ».

Lire aussi : Entretien avec Fethi Ghares, premier candidat déclaré à la présidentielle de 2019

L’affaire remonte à juillet 2016 lorsque les accusés, partis à Ghardaia pour soutenir l’avocat Me Salah Dabouze qui devait comparaitre alors dans le cadre des « évènements de Ghardaia », ont été arrêtés dans un café de la ville où ils étaient attablés et prenaient des photos. Renvoyée devant le tribunal, l’affaire connaît un rebondissement lorsque, en janvier 2017, Hamid Farhi réclame à travers un courrier la restitution de sa caméra. C’est alors que le procureur demande l’ouverture d’une information judiciaire.

« Il n y a aucun élément pouvant asseoir les accusations », ont plaidé les avocats, Me Ahmine et Salah Dabouze, qui ont relevé également un « vice de forme ». «On n’a pas le droit de les arrêter sans une décision de justice », ont-ils estimé avant de réclamer la « relaxe » pour leurs clients, selon nos sources. Le verdict est attendu pour le 26 juin prochain.

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