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Un député accuse : « Il n’y a pas de pénuries, il y a de la corruption »

Un député accuse : « Il n’y a pas de pénuries, il y a de la corruption »

Y a-t-il des pénuries de produits de large consommation en Algérie ? Le gouvernement rassure à chaque fois que tout est sous contrôle, les tensions sur certains produits sont fréquentes. Après l’huile de table et la semoule, les Algériens ont connu cet été une polémique sur la disponibilité des légumes secs et du riz dont les prix ont augmenté.

Pour faire face à ces tensions, le gouvernement mène une lutte implacable contre la spéculation, tout en mettant à la disposition des commerçants les produits concernés.

L’Office algérien des céréales qui détient le monopole sur l’importation des légumes secs et du riz, a dévoilé les prix de vente de ces produis dans le but de mettre fin aux tensions.

Avant les légumes secs et le riz, les perturbations avaient déjà touché d’autres produits à l’image de l’oignon dont les quantités étaient insuffisantes sur le marché, ce qui a provoqué une hausse vertigineuse de son prix.

Pénuries en Algérie : graves accusations d’un député

Depuis quelques jours, c’est le poulet dont le kilogramme a dépassé la barre de 600 dinars qui est touché par la flambée des prix.

Dans ce contexte, un député du groupe indépendant à l’Assemblée populaire nationale a donné une autre explication sur les perturbations que connaît le marché des produits de large consommation en Algérie.

S’adressant au ministre des Finances, le député Ali Ben Sebgag a affirmé que les raisons des pénuries sont « connues ».

« Il n’y a pas de pénurie, il y a de la corruption », a-t-il lancé, avant de pointer du doigt les Douanes.

Cette corruption « commence au niveau des douanes dont vous êtes le responsable et où on demande aux opérateurs de payer pour faire sortir leurs marchandises ».

Le parlementaire a cité en exemple un opérateur dont les conteneurs sont bloqués au niveau du port pour son refus de payer. Le député n’a pas cité de quel port il s’agit, ni donné le nom de cet opérateur.

« On lui a exigé de payer pour dédouaner sa marchandise. Il n’a pas payé, sa marchandise est toujours bloquée. Le Premier ministre est au courant. Il faut parler des réalités du pays. Il faut éradiquer la corruption », a-t-il ajouté.

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