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VIDEO. Pris avec un sac plein de bières sur une page

VIDEO. Pris avec un sac plein de bières sur une page

Les incivilités et les comportements déplacés au niveau des plages algériennes sont le lot quotidien des estivants.

Les familles qui veulent passer un  moment de détente sur le sable sont parfois confrontées à des personnes voyant cet espace commun comme un endroit où tout est permis.

Depuis le début de l’été, les estivants sont confrontés au diktat imposé par des parkingueurs et des loueurs de parasols et de tables.

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 Sur les plages, ils occupent les meilleurs des espaces et obligent presque les baigneurs à louer leurs tables et leurs parasols à des prix parfois prohibitifs, privatisant du coup ces espaces où l’accès est censé être gratuit pour tout le monde.

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A cela s’ajoutent les incivilités devenues fréquentes sur les plages algériennes. Le youtubeur Anes Tina les a copieusement brocardés dans une vidéo dans laquelle il qualifie les fauteurs de troubles sur les plages de peuple « kahwi ».

Mafia des plages

Des comportements qui, au demeurant, font fi des règles de bienséance qui s’appliquent dans des espaces communs.

La découverte faite par la police d’Annaba peut être inscrite dans ce registre. Patrouillant sur une plage de la ville, des policiers ont découvert chez un estivant un sac avec à l’intérieur 5 canettes de bière qu’il entendait consommer sur place.

Le policier qui a interpellé l’individu en question lui fait remarquer que le fait de consommer une boisson alcoolisée dans un lieu public, dans le cas de figure une plage, est une infraction qui tombe sous le coup de la loi.

Le gardien de la paix explique au jeune homme que son comportement relève aussi d’un manque d’égard aux familles qui partagent avec lui le même espace. Et s’il entendait consommer de l’alcool, il aurait mieux valu pour lui de choisir un endroit plus discret.  Avec cinq bières dans son sac, le jeune homme ne voulait pas se désaltérer.

Cet exemple n’est qu’un échantillon de ce que subissent les estivants sur nos plages. Les agressions et les altercations se multiplient au grand dam des familles obligées de se replier quand elles ne quittent pas précipitamment leur lieu de villégiature.

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