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Visite de MBS à Alger : la violente charge de Makri contre le pouvoir

Visite de MBS à Alger : la violente charge de Makri contre le pouvoir

Le président du MSP a violemment chargé le pouvoir ce lundi matin, critiquant la venue à Alger du prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman.

« Nos dirigeants ont détruit l’économie du pays et lorsque Ben Salmane les a noyés dans leur crise financière en baissant les prix du pétrole par obéissance à Trump, ils ont perdu leur « fierté » et « la virilité algérienne ». Ils ont accepté que le tueur des enfants du Yémen les dédommage avec ses dollars mal acquis qu’il gagne en volant les richesses de la péninsule arabique après avoir emprisonné et tué les plus probes de ses concitoyens », a dénoncé Makri sur sa page Facebook.

Le président du MSP, qui se demande si l’Algérie « n’est pas elle aussi soumise aux ordres de Trump », qualifie la tâche qu’a eue le Premier ministre Ouyahia d’accueillir Ben Salman de « sale besogne ».

« Ceux qui ont déroulé le tapis rouge pour Ben Salman ne se soucient pas de l’Algérie, ils traitent leurs crises en se soumettant aux forces impérialistes coloniales internationales et régionales », accuse Makri.

Les dirigeants algériens « savent que tous les États qui se sont soumis ont vu leurs économies détruites et leurs peuples appauvris et certains d’entre eux ont été frappés dans leur stabilité et leur unité », selon Makri qui accuse ces mêmes dirigeants de « ne pas se soucier » de ces risques « devant leurs ambitions personnelles et leur amour du pouvoir et de la richesse ».

« Nous restons convaincus qu’il y a dans le pays, dans la société et dans les institutions de la République des personnes honnêtes à qui nous pouvons tendre nos mains pour sauver l’Algérie de cette souillure diabolique », lance Makri. Il explique que cette « souillure » enfreint « les principes de la politique extérieure algérienne et la transforme en bouc émissaire qui fait sortir les injustes, les criminels, les agents des sionistes et serviteurs du néocolonialisme de leurs crises sans aucun égard aux principes et valeurs et sans égard à la réputation de l’Algérie et ses intérêts réels », conclut Makri.

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