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Au moins cinq « preuves accablantes » de crimes de guerre israéliens à Gaza

Au moins cinq « preuves accablantes » de crimes de guerre israéliens à Gaza

Israël continue de tuer massivement les Palestiniens en commettant des crimes de guerre. Depuis les attaques du Hamas samedi 7 octobre, l’aviation militaire israélienne bombarde sans relâche l’enclave palestinienne qui est soumise dans le même temps à un blocus inhumain.

Deux semaines après le déclenchement de cette nouvelle guerre, le bilan des attaques israéliennes est très lourd : plus de 4.100 morts dont plus de 1500 enfants.

L’armée israélienne n’épargne rien ni personne à Gaza, dans sa quête de la vengeance sans limite après sa défaite militaire face au Hamas.

Après deux semaines de guerre sanglante contre Gaza, Amnesty International a indiqué vendredi avoir « récolté des preuves accablantes de crimes de guerre, qui doivent faire l’objet d’une enquête ».

L’ONG de défense des droits de l’Homme cite le bombardement le 7 octobre vers 20 h 20 d’un « immeuble dans le quartier al-Zeitoun de la ville de Gaza, où se trouvaient trois générations de la famille al-Dos ». La frappe israélienne a tué 15 membres de cette famille dont sept enfants, selon la même source.

Guerre contre Gaza : « Les corps étaient brûlés, j’avais peur de regarder »

Le lendemain, Israël a bombardé le camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de Gaza, tuant plusieurs personnes dont des enfants et faisant plusieurs blessés. Israël a répandu une horreur indescriptible sur ce marché, selon des témoignages recueillis par Amnesty International.

« Les corps étaient brûlés, j’avais peur de regarder […] de voir le visage d’Imad. Les corps étaient éparpillés sur le sol. Chacun cherchait son enfant. Je n’ai reconnu mon fils qu’à son pantalon », a témoigné Ziyad Hamadi, père d’Imad.

L’armée israélienne a déclaré avoir visé une mosquée qui abritait des membres du Hamas, mais des images satellites montrent qu’il n’y a aucun lieu de culte musulman à proximité de ce marché.

Le quatrième crime de guerre commis par Israël à Gaza est le bombardement et la mort dans une frappe de l’armée israélienne de 12 membres de la famille Hijazi et de quatre voisins.

Le cinquième crime de guerre dont est accusé Israël est le bombardement le 10 octobre d’un immeuble à Sheikh Radwan qui a fait 40 morts parmi les civils.

Amesty international dit qu’un membre du Hamas y résidait, mais il n’était pas sur les lieux au moment de la frappe, et que dans tous les cas, un bâtiment civil n’est pas un objectif militaire.

Tout en bombardant Gaza, tuant sans distinction enfants, femmes et personnes âgées, l’armée israélienne soumet l’enclave palestinienne à un blocus cynique et inhumain depuis 16 ans. Selon le journal Le Monde, les diététiciens de l’armée israélienne sont allés jusqu’à calculer le ratio calorique permettant de maintenir les habitants de Gaza juste au-dessus du seul de malnutrition avec 2279 calories par jour et par personne.

À partir de cette estimation, les militaires israéliens ont décidé que seuls 131 camions d’aides seraient autorisés à entrer chaque jour dans la bande de Gaza. Bien sûr, cette autorisation a été suspendue depuis le début de la guerre puisque dans sa quête d’une vengeance sanguinaire, l’armée israélienne a décidé de priver les Palestiniens de tout. Cette réalité ne choque pas pour autant les défenseurs d’Israël en Occident qui ne s’intéressent qu’aux victimes israéliennes du conflit.

L’armée israélienne a pris l’habitude de commettre les pires atrocités dans sa guerre permanente contre les Palestiniens, dans l’impunité totale, puisque cet théocratique bénéficie du soutien des États-Unis qui bloquent toutes les résolutions de l’ONU contre Israël.

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