L’Algérie a décidé de retirer son dossier de candidature pour l’organisation des phases finales des coupes d’Afrique des Nations de 2025 et 2027. C’est le célèbre commentateur sportif, Hafid Derradji, réputé pour sa proximité avec les instances dirigeantes du football algérien, qui a révélé cette information sur son compte Facebook.
« Comme prévu, la Fédération algérienne de football s’adresse officiellement à la CAF pour le retrait de son dossier de candidature pour les phases finales de la CAN 2025 et celle de 2027, car il ne constitue plus une priorité », écrit Hafid Derradji.
Selon lui, la FAF préfère « se focaliser sur l’assainissement du football national, le relancer et s’employer à remporter les titres continentaux partout où ils sont organisés ».
Cette annonce, en attendant un communiqué officiel de la FAF, confirme les rumeurs véhiculées ces derniers temps, notamment depuis que des informations ont fuité faisant état de l’attribution de l’organisation de la CAN 2025 au Maroc.
CAN 2025 : l’Algérie se retire, selon Hafid Derradji
Hafid Derradji avait même annoncé dans un précédent post l’éminence de cette décision de la FAF. « Ce ne sera pas un recul dans nos engagements envers le continent noir, autant qu’il s’agit d’une concession et d’un message fort de la Fédération algérienne de football à la CAF, qui n’a pas apprécié à leur juste valeur nos efforts, notre rôle et notre position », avait écrit le journaliste.
Ayant présenté un dossier solide et disposant de grandes infrastructures sportives et une capacité d’organisation qu’elle a montrées lors de l’organisation de la CHAN 2022 lui valant même les félicitations du premier responsable de la CAF, l’Algérie semble s’être rendue à l’évidence d’être victime d’un travail de coulisses et de lobbying mené essentiellement par la Fédération royale marocaine de football.
Un avant-goût avait été donné par l’échec de Djahid Zefizef , qui a démissionné depuis, d’intégrer le comité exécutif de la CAF.
Walid Sadi, le nouveau patron de la FAF, ancien lieutenant de Mohamed Raouraoua, plébiscité jeudi, semble mieux instruit des mécanismes de fonctionnement de l’instance footballistique africaine. D’où sans doute cette première décision qui ne manquera pas de faire du bruit. En attendant de se préparer aux batailles futures. À commencer par redresser le football national.
