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Conduite en temps de pluie : vitesses autorisées, sanctions encourues

Conduite en temps de pluie : vitesses autorisées, sanctions encourues

Les routes algériennes sont plus dangereuses en hiver. En plus de l’absence de signalisation horizontale, du mauvais état des routes, d’autres facteurs naturels compliquent la tâche des conducteurs.

Comme le brouillard, la neige, la pluie, le vent, le froid, les inondations. Ces dernières 48 heures, 15 personnes ont trouvé la mort dans des accidents de la route dans tout le pays, a annoncé ce samedi 20 novembre la Protection civile. L’excès de vitesse est l’un des facteurs essentiels à l’origine de ces drames routiers.

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En ces temps pluvieux, la conduite devient plus risquée si on ne respecte pas le code de la route. En temps de pluie, la chaussée est imbibée d’eau, la visibilité diminue, ce qui réduit l’adhérence des pneumatiques, rallonge la distance de freinage et le temps de réaction en cas d’urgence. C’est pour cela que les vitesses limitées sur routes nationales et autoroutes sont moins élevées qu’en temps ensoleillé.

Avec le mauvais temps qui affecte le nord de l’Algérie depuis fin octobre, la Gendarmerie nationale a fait un rappel précieux aux conducteurs, via sa page Facebook.

Les vitesses autorisées sur autoroutes et routes nationales

La Gendarmerie nationale précise qu’une conduite sécurisée en temps de pluie passe par le respect des vitesses limitées par la loi comme le décret exécutif n°04-381 fixant les règles de la circulation routière.

Les vitesses maximales sont, par temps de pluie, notamment lorsque la chaussée est humide ou mouillée, fixées à 100 km/h sur les autoroutes, 80 km/h sur les autres routes et en dehors des agglomérations, 40 km/h dans les agglomérations.

Les auteurs d’infractions à ces dispositions s’exposent à des sanctions sévères comme le retrait de permis pendant un an et des amendes entre 10 000 et 50 000 DA.

Les excès de vitesse, le non-respect de la priorité ainsi que les manœuvres dangereuses sont passibles de sanctions sévères pouvant aller de l’emprisonnement d’un an à 3 ans et à une amende entre 50 000 et 200 000 DA.

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