Farid Tir, 29 ans, présenté comme un « ponte du trafic de drogue dans le sud de la France », a été assassiné, vendredi 30 août, dans un petit hôtel près de Marseille, rapporte ce samedi plusieurs médias français.

L’homme était sorti de prison il y a un an après avoir purgé une peine pour trafic international de stupéfiants, précise Le Parisien. Un autre homme, dont l’identité n’a pas été révélée, a été assassiné dans la même chambre que Farid Tir.

La piste d’un règlement de comptes, une « vendetta » selon les termes d’une source policière, est privilégiée. La famille Tir a déjà perdu plusieurs membres dans des assassinats, rappelle Le Parisien.

Une guerre des clans entre deux familles algériennes

Depuis quelques années, deux clans se livrent une bataille sans merci à Marseille : les Remadnia et les Tir, deux familles originaires de Kenchela et maillons forts du trafic de drogue marseillais.

En 2018, un article de l’Express rappelait que la famille Tir, « des Berbères débarqués d’Algérie après 1945 », a enterré cinq des siens depuis 2011 et subit deux tentatives d’assassinats.

« C’est quantitativement le plus gros conflit à Marseille actuellement », avait assuré à La Provence Éric Arella, le chef de la police judiciaire dans la cité phocéenne.