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Omicron se propage à une vitesse « exponentielle » en Algérie

Omicron se propage à une vitesse « exponentielle » en Algérie

Le nouveau variant Omicron se propage à une vitesse « exponentielle » en Algérie, a alerté l’Institut Pasteur d’Algérie dans un communiqué publié jeudi 20 janvier.

Arrivé dans le pays le 14 décembre dernier, le nouveau variant, réputé pour sa forte contagiosité, s’est rapidement imposé comme la souche majoritaire en Algérie.

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L’Institut Pasteur d’Algérie a signalé jeudi « l’enregistrement à ce jour d’un total de 400 cas du variant Omicron en Algérie ». Ce chiffre représente au 20 janvier 2022, 57 % des variants circulants en Algérie, a précisé la même source.

Jeudi, 1552 nouveaux cas positifs de Covid-19 ont été recensés officiellement en 24 heures en Algérie, a indiqué le ministère de la Santé dans son bilan quotidien sur l’évolution de la pandémie de Covid-19. Un record depuis début août 2021.

« Augmentation exponentielle »

Dans son communiqué publié jeudi 20 janvier, l’Institut Pasteur d’Algérie parle d’une « augmentation exponentielle de la courbe des nouvelles contaminations au variant Omicron qui est enregistrée. »

« Comme attendu, ceci est dû à la particularité de la souche de ce variant, qui a une capacité extrêmement importante et rapide de propagation, tout comme cela est observé à l’échelle mondiale », a expliqué l’IPA, en rappelant qu’il y a sept jours, le 13 janvier dernier, Omicron représentait « 33% des variants circulants » en Algérie.

« De ce fait, ce variant est devenu prédominant et nous pouvons dire dès maintenant qu’il rythme la vague actuelle en Algérie pour la semaine en cours. Nous nous attendons à ce qu’il représente plus de 90 % dans les deux semaines à venir », anticipe l’Institut Pasteur d’Algérie.

En plus de sa forte contagiosité, le variant Omicron a aussi la particularité de toucher les enfants. L’Institut Pasteur d’Algérie affirme que de « nombreuses infections par ce variant ont été enregistrées parmi les enfants, qui sont plus vulnérables aux virus respiratoires, sachant de plus que le virus reste plus longtemps chez cette catégorie, ce qui augmente le risque de transmission et de manière plus rapide, du virus au plus grand nombre de personnes vivant autour d’eux. »

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