Société

Rentrée scolaire 2022-2023 : ce que suggère Benbouzid

Le Conseil des ministres de dimanche sous la présidence du président de la République, a fixé dimanche la date de la rentrée scolaire 2022/2023 au mercredi 21 septembre.

Une annonce qui a mis fin au « flou » et à l’attente des parents d’élèves qui s’interrogeaient sur les raisons du retard dans la communication de la date. Restait une interrogation : comment la rentrée va-t-elle se dérouler ?

Quel système d’enseignement sera-t-il adopté : celui par groupes pratiqué pendant la pandémie de Covid-19 ou celui d’avant la crise sanitaire ?

Le ministre de la santé Abderrahmane Benbouzid vient d’y apporter une réponse en déclarant avoir suggéré que la rentrée se fasse normalement, autrement dit sans restrictions sanitaires comme la distanciation physique.

« Nous avons proposé que la nouvelle rentrée scolaire soit ordinaire. Cependant, nous serons vigilants », a indiqué le Pr Benbouzid, mardi 30 août. Le retour au système d’enseignement classique a été revendiqué par les trois associations des parents d’élèves reçues, lundi, par le ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belabed.

Sur le plan sanitaire, les chiffres de l’épidémie de Covid en Algérie sont en baisse avec 37 nouveaux cas selon le bilan du ministère de la santé publié ce mardi.

Le ministre de la santé se montre rassurant. « Nous avons le vaccin, les masques (chirurgicaux) et tous les moyens pour faire face à l’épidémie. Nous avons une expérience de deux années, il nous faut revenir à une vie ordinaire », a déclaré le Pr Benbouzid.

Lundi, le ministre de l’Education nationale a déclaré qu’une réunion de consultation qui réunira les deux ministres de l’éducation et de la santé avec le Premier ministre aura lieu incessamment, avant l’annonce finale au sujet du mode d’enseignement. Il a assuré que les écoles sont prêtes à accueillir les élèves le 21 septembre.

Le retour au système d’enseignement classique repose le problème de la surcharge des classes. L’enseignement par groupes a pu résorber le problème temporairement, soit le temps qu’ont duré les restrictions sanitaires.

« Il en résultera une surcharge des classes sans précédent, et le nombre d’élèves pourrait atteindre dans une seule classe 60 voire plus dans certaines régions», mise en garde le syndicaliste Messaoud Amraoui.

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