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Un morceau de la planète Mars dans le désert algérien

Un morceau de la planète Mars dans le désert algérien

Des paysages martiens en Algérie, ce n’est pas tout à fait de la fiction. Un célèbre  photographe américain a entrepris de montrer au monde des endroits sur terre qui rappellent les étendues désertiques de la Lune ou de la planète Mars.

Andrew Studer a fait un mélange de réalité et de fiction en sillonnant plusieurs régions du globe, dont l’Algérie, l’Iran, le Canada, les États-Unis, l’Islande et l’Antarctique. Et c’est dans le sud de l’Algérie qu’il a fait les plus beaux clichés.

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Dans ses voyages à travers le Sahara en Algérie et d’autres endroits du monde, il s’est fait accompagner d’amis qu’il photographie en combinaison de cosmonaute. Point de montage donc sur les images qu’il met en ligne et qui suscitent l’émerveillement. Le projet est intitulé « Space to royal (espace de voyage) ».

Suder a poussé le travail à la perfection. Pour renforcer l’illusion de photos prises en dehors de la Terre, il a pris le soin d’éviter les endroits très connus, avec des sites « iconiques » facilement reconnaissables.

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Il a choisi des sites qui offrent ce double avantage de rappeler les paysages martiens sans être très connus du large public. Et certains endroits du Sahara algérien entrent dans cette catégorie.

« Le tourisme en Algérie est presque inexistant, et beaucoup dans le monde ignorent la beauté de ce pays », déclare Studer à la chaîne CNN Arabic.

Algérie : un potentiel touristique inexploité

La preuve que la destination Algérie est très peu valorisée, le photographe américain affirme qu’avant d’effectuer le voyage, il a cherché sur internet mais il a trouvé très peu d’informations sur les sites algériens.

« Dès que j’ai découvert les paysages naturels le long de la frontière entre l’Algérie et la Libye, j’ai vu que la série ne sera pas complète sans eux », ajoute-t-il.

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L’idée de se rendre en Algérie a germé et après quelques hésitations, le projet s’est concrétisé. Andrew Studer se fait accompagner par son ami hollandais. Sur place, ils font face à des tracasseries bureaucratiques (leur matériel a été saisi à leur arrivée, mais il sera vite restitué), et aux aléas climatiques, notamment les fortes chaleurs du sud de l’Algérie.

Mais il y a beaucoup de belles choses dans l’aventure :  l’hospitalité des Touaregs et surtout les paysages découverts et photographiés. Les images sont à couper le souffle avec de vastes étendues de sable et des formations rocheuses à perte de vue.

Sur toutes les images, un « cosmonaute » en combinaison rouge semble explorer une nouvelle planète. Les paysages ressemblent à ceux qu’envoient régulièrement les sondes spatiales de la planète rouge.

 

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L’objectif d’Andrew Studer est de découvrir et faire découvrir des endroits qui méritent d’être de grandes destinations touristiques. Le Sahara algérien en fait partie.

A propos d’espace et d’astronomie, les fresques rupestres du Tassili, dans l’extrême-sud du pays, comportent des dessins rappelant étrangement des objets extraterrestres. Ce n’est peut-être qu’une interprétation fantaisiste des formes, mais ces dessins nourrissent l’imaginaire des spécialistes de la préhistoire et des férus de l’espace.

Même si là n’est pas sa finalité, le travail de Studer ne manquera pas de ravir les adeptes de la théorie complotiste qui soutient que les images du premier homme sur la Lune ont été en fait prises dans le désert du Nevada.

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