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Vaccination des femmes enceintes et des enfants : la réponse du Dr Fourar

Vaccination des femmes enceintes et des enfants : la réponse du Dr Fourar

L’Algérie a lancé une grande campagne de vaccination contre le covid-19 ce samedi 4 septembre, avec en ligne de mire l’objectif de vacciner 70 % de la population, avant la fin 2021.

Pendant une semaine, les autorités sanitaires comptent vacciner partout avec l’ambition de toucher le maximum de personnes, avec l’objectif d’atteindre 70 % de la population, a indiqué le ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid, lors du lancement de cette grande campagne.

Selon les chiffres officiels, 8 millions d’Algériens ont été vaccinés, dont 3 millions ont reçu les deux doses, ce qui reste faible.

Si l’objectif fixé est de vacciner le maximum de personnes, il reste la question liée à la vaccination des femmes enceintes, des femmes allaitantes et des enfants.

Interrogé par les journalistes lors de la conférence de presse organisée à l’occasion du lancement de cette campagne massive, le Dr Djamel Fourar, a indiqué que cette question n’a pas été encore tranchée.

« Les premières études qui ont été faites lors de l’invention des vaccins n’ont pas intégré les enfants et les femmes enceintes. Maintenant, des études ont commencé sur l’importance de vacciner les enfants et des femmes enceintes ainsi que les femmes allaitantes. Ces études sont en train d’être examinées par le comité scientifique et nous allons prendre une décision bientôt », a expliqué le porte-parole du comité scientifique chargé du suivi de la pandémie de covid-19 en Algérie.

Le 20 août, le ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid s’est prononcé en faveur de la vaccination des moins de 18 ans.

« Aujourd’hui, on doit vacciner même les moins de 18 ans », a-t-il soutenu, en soulignant que le variant Delta du covid-19, qui est devenu majoritaire en Algérie, touche de plus en plus des sujets jeunes souvent sans comorbidités. Le variant Delta est à l’origine de la 3e vague de covid-19 qui a frappé de plein fouet cet été l’Algérie, provoquant de nombreux décès et des pénuries d’oxygène médical dans les hôpitaux.

D’autres spécialistes se sont prononcés pour la vaccination des jeunes de moins de 18 ans, alors qu’avec la rentrée scolaire fixée au 21 septembre, les risques de contamination des collégiens et des lycéens est important.

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