Société

Covid-19 en Algérie : forte hausse des contaminations en 24H

La 4e vague de la pandémie de Covid-19 s’installe progressivement en Algérie, qui a annoncé son premier cas du variant Omicron mardi 14 décembre, dans un contexte d’abandon total des mesures barrières.

Alors que la campagne de vaccination contre le Covid-19 ne décolle pas, le nombre de nouveaux cas positifs poursuit sa courbe ascendante.

Une semaine après avoir franchi vendredi 10 décembre, la barre des 200 cas, le nombre de nouvelles infections a frôlé le seuil des 300 cas en 24 heures ce vendredi 17 décembre.

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Selon le bilan officiel du ministère de la Santé, 299 nouveaux cas ont été officiellement recensés ces dernières 24h, contre 212 cas hier jeudi 16 décembre, 245 nouveaux cas mercredi, 230 cas mardi 14 décembre et 210 lundi 13 décembre. La hausse est conséquente (87 cas) comparativement aux chiffres quotidiensh habituels.

Pour les malades en réanimation (sous assistance respiratoire), le ministère avance le chiffre de 26, en baisse par rapport à hier jeudi (30). Pour les décès, le nombre est également en baisse : 4 contre 6 hier jeudi.

Cette nouvelle poussée des contaminations survient alors que l’Algérie fait désormais face à la menace Omicron, un variant qui se propage plus vite que le Delta, le plus répandu dans le pays.

Vaccination au ralenti

Même s’il est moins meurtrier que le variant dominant, Omicron risque de peser lourd sur le système sanitaire, fragilisé par près de deux ans de lutte contre la pandémie, et surtout par la violente 3e vague qui a endeuillé l’été dernier l’Algérie, provoquant des pénuries d’oxygène et une saturation des hôpitaux.

Si les spécialistes algériens martèlent sans cesse qu’en plus des gestes barrières, la seule arme efficace anti-Covid disponible est la vaccination, les Algériens refusent de s’en servir.

Avec un taux de vaccination de 27%, l’Algérie est dans la queue du peloton des pays en termes de nombre de personnes vaccinées. Par exemple, ce taux est insignifiant chez les étudiants (2%) et très faible parmi les soignants (31%) qui boudent étrangement la vaccination alors qu’ils sont en première ligne dans la lutte anti-Covid et surtout, ils doivent montrer l’exemple à la population.

Le deuxième rempart que les Algériens peuvent utiliser dans la lutte anti-Covid est le respect des mesures barrières : port du masque et distanciation physique.

Or, dans les rues, les magasins, les restaurants, les transports publics, les administrations, les cliniques privées, les cabinets médicaux, ces gestes ont quasiment disparu, ce qui expose le pays à une nouvelle vague de Covid-19.

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