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Équipe d’Algérie : deux bonnes nouvelles pour Belmadi

Équipe d’Algérie : deux bonnes nouvelles pour Belmadi

L’international algérien Youcef Belaili a trouvé un club sur le finish, signant pour le Stade Brestois quelques heures seulement avant la clôture du marché des transferts d’hiver.

Islam Slimani a aussi rejoint son ancienne équipe, le Sporting Lisbonne. Deux bonnes nouvelles en somme pour le sélectionneur national Djamel Belmadi à moins de deux mois du match barrage qualificatif au Mondial 2022 face au Cameroun, le 23 mars prochain.

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Le cas qui a le plus tenu en haleine l’opinion sportive algérienne est celui de Youcef Belaili. Sans club depuis la résiliation surprise de son contrat avec le Qatar SC en décembre dernier, en pleine Coupe arabe, le natif d’Oran n’a pas manqué d’offres notamment dans le Golfe, mais il tenait à évoluer en Europe.

À presque 30 ans, il était temps pour ce joueur pétri de qualités et qui a fait ses preuves en Algérie, en Tunisie, en Arabie saoudite et au Qatar de passer à un palier supérieur en évoluant dans un grand championnat.

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L’attaquant algérien a été annoncé tour à tour à Marseille, à Bordeaux, Montpellier et d’autres clubs de Ligue 1 française, puis dans des clubs saoudiens, émiratis, égyptiens et même suisses.

Mais à quelques heures de la clôture du mercato, il était toujours sans club. Le spectre de la demi-saison blanche a commencé à planer ou, au mieux, un retour dans le Golfe où le club saoudien d’Al Taoon le désirait.

Finalement, il a pu signer dans les dernières heures du mercato au profit du club français de Brest. Un choix par défaut sans doute, puisque Brest n’émarge pas au registre des grands clubs de l’hexagone, encore moins d’Europe. Belaili mérite sans doute mieux, mais la Ligue 1 française demeure toujours préférable aux championnats des pays du Golfe.

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Cela lui évite surtout de rester plus longtemps sans compétition. À la CAN 2021, il était arrivé sans club, au grand dam de Djamel Belmadi, et il a été très loin de son niveau. L’équipe d’Algérie a quitté la compétition dès le premier tour après un nul et deux défaites.

Bounedjah aussi doit songer à l’Europe

À noter surtout que c’est la première fois que Youcef Belaili privilégie l’aspect sportif aux considérations pécuniaires. À son retour de suspension en 2017, il avait tenté une aventure professionnelle avec le club français d’Angers où il n’a toutefois pas fait long feu. Avec Brest aussi, il a signé un contrat de courte durée (jusqu’à la fin de la saison) et il est à espérer que son aventure soit cette fois plus fructueuse.

Belaili est considéré comme l’un des meilleurs joueurs de la sélection, sinon le meilleur du moment, et il a galéré jusqu’aux derniers instants du mercato pour signer dans un petit club. Une situation paradoxale qui suscite des interrogations.

On ne peut pas dire que Belaili a géré au mieux sa carrière, confiée à son père plutôt qu’à un agent professionnel. Le coach Djamel Belmadi cachait à peine sa contrariété de la situation du joueur, notamment à l’annonce de la résiliation de son contrat au Qatar au milieu d’une compétition dans laquelle il a brillé de mille feux et à quelques semaines de la CAN.

La bonne nouvelle est donc la possibilité pour le joueur d’avoir des matchs dans les jambes avant la double confrontation face au Cameroun en barrages des qualifications pour le Mondial 2022.

L’équipe nationale traverse une période de doute après son élimination au premier tour de la CAN et elle aura besoin de tous ses atouts pour pouvoir passer l’écueil du Cameroun, une équipe qu’elle n’a jamais battue en match officiel.

Islam Slimani, qui a signé lui aussi dans les derniers instants chez le Sporting Lisbonne, devrait arriver également dans de meilleures dispositions en mars prochain.

À Lyon, il avait l’occasion de jouer des matchs d’Europa League, mais il était souvent remplaçant en Ligue 1. Son temps de jeu était insuffisant. À la CAN 2021, il a été l’ombre de lui-même. Tout comme Baghdad Bounedjah, qui doit penser à imiter son coéquipier et ami Youcef Belaili. À 30 ans, c’est le moment où jamais pour lui de connaître autre chose que le confort du faible championnat qatari.

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